Ondivise alors le pays ou le continent en «fuseaux horaires», bandes orientĂ©es nord-sud oĂč l’heure lĂ©gale est la mĂȘme, afin que l’heure officielle d’une rĂ©gion coĂŻncide Ă  peu prĂšs avec son heure naturelle. L’anomalie France/Benelux/Espagne: depuis l’Occupation, une heure d’avance sur le soleil. Environ 40 degrĂ©s de longitude sĂ©parent

Comment Rolex rĂ©alise l’impossible Il y a parfois une raison trĂšs simple pour laquelle certaines choses n’existent pas elles sont rĂ©putĂ©es impossibles Ă  rĂ©aliser. C’est le cas de la cĂ©ramique bicolore. Personne n’est jamais parvenu Ă  concevoir et fabriquer un composant horloger en cĂ©ramique de haute technologie colorĂ© de deux teintes distinctes dans la masse. Personne Ă  part Rolex. La Nouvelle GMT-MASTER II PremiĂšre mondiale Rolex dĂ©voile une premiĂšre mondiale sur son modĂšle Oyster Perpetual GMT?Master II un disque de lunette Cerachrom bicolore rouge et bleu, faisant Ă©cho Ă  la lunette du premier modĂšle GMT?Master de 1955. Une performance exceptionnelle Ă  double titre le rouge est une couleur hors norme en cĂ©ramique, extrĂȘmement difficile Ă  obtenir ; et, ayant rĂ©ussi Ă  crĂ©er un disque rouge, Rolex est ensuite parvenue Ă  modifier localement la composition chimique de chaque grain jusqu’au cƓur de la cĂ©ramique pour transformer le rouge en bleu sur une moitiĂ© seulement du disque, avec une dĂ©marcation parfaitement nette entre les deux couleurs. Haute technologie et esthĂ©tique iconique Le rĂ©sultat est un disque Cerachrom bicolore d’un seul bloc teintĂ© dans la masse, rouge entre 6 heures et 18 heures et bleu entre 18 heures et 6 heures. Son caractĂšre monobloc lui confĂšre les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques de rĂ©sistance qui rĂ©pondent aux trĂšs hautes exigences de qualitĂ© et de fiabilitĂ© d’un produit Rolex. Comme tous les disques Cerachrom de Rolex, il affiche des performances exceptionnelles en termes de rĂ©sistance aux rayures et Ă  la corrosion et d’inaltĂ©rabilitĂ© des couleurs. L’effet esthĂ©tique est quant Ă  lui tout aussi spectaculaire le caractĂšre lĂ©gĂšrement translucide de la cĂ©ramique procure au disque un volume unique et fait chatoyer les couleurs d’une maniĂšre qui n’est pas sans rappeler le disque en plexiglas de la GMT?Master originale. Les chiffres et graduations, gravĂ©s dans la cĂ©ramique, sont recouverts d’une fine couche de platine par PVD Physical Vapor Deposition, selon un processus brevetĂ© par Rolex. Leur profondeur et leur aspect mat accentuent le contraste avec la surface brillante du disque, procurant un effet tridimensionnel et une lisibilitĂ© optimale. Repousser les limites du possible Le disque Cerachrom bicolore rouge et bleu de la nouvelle GMT?Master II est un composant en cĂ©ramique unique au monde, de trĂšs haute technologie, qui ajoute plusieurs brevets au disque Cerachrom dĂ©veloppĂ© par Rolex en 2005. Il rĂ©concilie enfin les performances techniques exceptionnelles du Cerachrom avec l’esthĂ©tique bicolore iconique du modĂšle GMT?Master. La nouvelle GMT-Master II perpĂ©tue la tradition de Rolex de Repousser toujours plus loin les limites du possible. » GMT-Master II GenĂšse d’un exploit Au commencement Ă©taient le rouge et le bleu DĂšs son lancement en 1955, le modĂšle GMT-Master de Rolex se distingue par sa lunette tournante rouge et bleue graduĂ©e 24 heures. DotĂ© d’une aiguille supplĂ©mentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, il permet aux pilotes de ligne des vols intercontinentaux, en plein essor Ă  cette Ă©poque, de lire l’heure dans deux fuseaux horaires simultanĂ©ment. Le rouge et le bleu sont Ă  l’opposĂ© sur le spectre des couleurs et offrent un trĂšs fort contraste pour l’Ɠil humain, un facteur de lisibilitĂ© dĂ©terminant pour une montre Professionnelle. À l’origine, le disque de lunette de la GMT-Master Ă©tait en plexiglas transparent, peint pour moitiĂ©s Ă©gales en rouge et en bleu sur sa partie interne. Ce mode de fabrication procurait une certaine profondeur Ă  la lunette, la couleur transparaissant Ă  travers la couche de Plexiglas. En 1959, le disque en plexiglas a Ă©tĂ© remplacĂ© par un disque en aluminium Ă©loxĂ© – une fois la fabrication de disques bicolores dans cette matiĂšre maĂźtrisĂ©e – tout en conservant les deux teintes originales. Des variantes de couleurs ont existĂ© par la suite, telles que brun et or sur des modĂšles Rolesor acier et or, ou bordeaux et noir sur la GMT?Master II sortie en 1982. Mais dans l’esprit de nombreux amateurs de la GMT?Master, la lunette rouge et bleue est restĂ©e la signature emblĂ©matique de ce modĂšle. Le Cerachrom, composant cĂ©ramique idĂ©al En 2005, aprĂšs plusieurs annĂ©es de recherche, Rolex introduit un nouveau composant haute performance, dĂ©veloppĂ© en interne et brevetĂ©, pour Ă©quiper les lunettes tournantes de ses montres le disque Cerachrom. Ce disque en cĂ©ramique extrĂȘmement rĂ©sistant prĂ©sente une surface polie, brillante et inaltĂ©rable sur laquelle se dĂ©tachent avec une grande nettetĂ© et une prĂ©cision extrĂȘme des chiffres et des graduations gravĂ©s et recouverts d’une fine couche d’or ou de platine. La cĂ©ramique est en effet un matĂ©riau aux propriĂ©tĂ©s exceptionnelles en termes de robustesse et de durabilitĂ© elle est pratiquement inrayable, rĂ©siste Ă  la corrosion, et sa couleur est inaltĂ©rable sous les effets des ultraviolets. Pour Rolex, toujours en quĂȘte d’innovation et de perfection, c’est le matĂ©riau de remplacement idĂ©al de l’aluminium Ă©loxĂ© utilisĂ© auparavant. L’Oyster Perpetual GMT-Master II est alors le premier modĂšle de la collection Oyster Ă  bĂ©nĂ©ficier de la technologie Cerachrom. En adoptant ce nouveau composant en 2005, le dis que de lunette de la GMT-Master II prend une teinte noire uniforme. Savoir-faire Rolex FidĂšle Ă  ses exigences de qualitĂ© et de maĂźtrise de la fabrication de tous les composants clĂ©s de ses montres, la Manufacture Rolex a dĂ©veloppĂ© en interne l’ensemble du savoir-faire, des procĂ©dĂ©s et des Ă©quipements de haute technologie lui permettant de produire ses composants en cĂ©ramique en toute indĂ©pendance. Les ateliers sont installĂ©s au sein de l’imposant site de production de Rolex Ă  Plan-les-Ouates, dans les environs de GenĂšve. C’est lĂ  que sont fabriquĂ©s tous les Ă©lĂ©ments du boĂźtier et du bracelet des montres Rolex, depuis la fonte des alliages d’or et la rĂ©ception des matiĂšres premiĂšres brutes jusqu’à l’usinage, l’assemblage puis le polissage. De la mĂȘme maniĂšre, la production des Ă©lĂ©ments en cĂ©ramique y est maĂźtrisĂ©e de bout en bout, de la matiĂšre premiĂšre au composant Cerachrom terminĂ©. Cette maĂźtrise complĂšte en interne permet Ă  Rolex de crĂ©er des solutions et des composants innovants rĂ©pondant exactement Ă  ses spĂ©cifications et Ă  ses critĂšres de qualitĂ©. Rolex peut ainsi mettre au point, dĂšs 2007, des disques de lunette Cerachrom exclusifs de couleur bleue ou verte – en complĂ©ment du noir – sur des modĂšles de l’Oyster Perpetual Submariner Date ou sur le modĂšle en or jaune 18 ct de l’Oyster Perpetual Yacht-Master II. Puis, en 2010, elle franchit une nouvelle Ă©tape en dĂ©veloppant une lunette Cerachrom monobloc – et non plus seulement un disque de lunette – pour Ă©quiper le Cosmograph Daytona, en noir d’abord, puis en marron en 2013 pour le modĂšle en platine marquant le 50e anniversaire de ce chronographe de lĂ©gende. Pendant toutes ces annĂ©es, la crĂ©ation d’une lunette en cĂ©ramique bicolore – qui plus est Ă  moitiĂ© rouge – demeure mission impossible au niveau technique. Mais les puissantes ressources internes du DĂ©partement Recherche et DĂ©veloppement sont mises en Ɠuvre pour faire face Ă  ce dĂ©fi de taille et parvenir un jour Ă  rĂ©concilier les performances techniques du Cerachrom avec l’esthĂ©tique bicolore iconique du modĂšle GMT-Master. En 2013, aprĂšs plusieurs annĂ©es de recherche et de perfectionnement d’un processus de fabrication exclusif, Rolex dĂ©voile le premier disque Cerachrom bicolore au monde, de couleur bleue et noire. En 2014, la mission impossible est finalement accomplie avec la rĂ©alisation d’un disque Cerachrom bicolore rouge et bleu, rĂ©pondant aux stricts critĂšres de qualitĂ© d’un composant Rolex. Cerachrom rouge et bleu Le Cerachrom tire son nom de la contraction du mot cĂ©ramique et du suffixe chrom » issu du grec ancien, qui signifie couleur. En rĂ©alitĂ©, la palette des couleurs disponibles en cĂ©ramique est naturellement restreinte par le procĂ©dĂ© mĂȘme de sa fabrication. En effet, les couleurs sont gĂ©nĂ©ralement issues de pigments minĂ©raux Ă  mĂȘme de rĂ©sister Ă  la trĂšs haute tempĂ©rature de cuisson Ă  laquelle la cĂ©ramique doit ĂȘtre soumise pour ĂȘtre densifiĂ©e et acquĂ©rir sa duretĂ© caractĂ©ristique. Le rouge est typiquement une couleur pour laquelle il n’existe pas de pigments minĂ©raux stables permettant d’obtenir un composant Cerachrom. Rolex est nĂ©anmoins parvenue Ă  crĂ©er dans un premier temps de la cĂ©ramique rouge selon un procĂ©dĂ© tenu secret. Une innovation qui, pour elle, ne marquait que la moitiĂ© du chemin – ou plus prĂ©cisĂ©ment une moitiĂ© seulement du mythique disque Cerachrom rouge et bleu. Rolex a finalement trouvĂ© une rĂ©ponse Ă  la seconde moitiĂ© du dĂ©fi par le biais d’un procĂ©dĂ© ingĂ©nieux dĂ©veloppĂ© en interne. ConcrĂštement, une Ă©tape intermĂ©diaire est ajoutĂ©e Ă  la fabrication d’un disque Cerachrom standard. L’innovation consiste Ă  colorer de bleu dans la masse la moitiĂ© d’un disque en cĂ©ramique rouge. La coloration est rĂ©alisĂ©e en imprĂ©gnant la partie reprĂ©sentant les heures de la nuit, entre 18 h et 6 h, avec une quantitĂ© contrĂŽlĂ©e d’une solution de composĂ©s chimiques. Cette solution est ajoutĂ©e avant l’étape de frittage qui se dĂ©roule Ă  plus de 1 600 °C, durant laquelle la cĂ©ramique acquiert ses propriĂ©tĂ©s de rĂ©sistance et sa couleur. Pendant cette Ă©tape de cuisson, la cĂ©ramique se densifie et les composĂ©s additionnels rĂ©agissent avec les Ă©lĂ©ments de base du disque Cerachrom rouge pour former, comme par magie, la couleur bleue finale. Si l’idĂ©e peut paraĂźtre simple, sa mise en Ɠuvre pose d’importants dĂ©fis techniques formuler une solution de composĂ©s chimiques prĂ©curseurs permettant d’obtenir la couleur bleue Ă  partir de la couleur rouge, l’appliquer de maniĂšre constante et en quantitĂ© adĂ©quate, assurer une dĂ©marcation nette, prĂ©cise et rĂ©guliĂšre entre les deux zones colorĂ©es, dĂ©finir judicieusement les temps et la tempĂ©rature de cuisson afin de maĂźtriser les Ă©ventuelles dĂ©formations de la piĂšce. Autant de paramĂštres qui peuvent compromettre la rĂ©ussite du processus et la qualitĂ© du produit fini. La nouvelle GMT-Master II La montre du voyageur L’Oyster Perpetual GMT-Master II porte haut son statut de montre du voyageur au long cours. PrĂ©cise, fiable et fonctionnelle, elle a Ă©tĂ© conçue pour permettre aux pilotes de ligne de lire l’heure dans deux fuseaux horaires simultanĂ©ment. La nouvelle gĂ©nĂ©ration de GMT-Master II avec lunettes Cerachrom bicolores en cĂ©ramique s’affirme comme un concentrĂ© de savoir-faire et de technologie Rolex tout en s’inscrivant dans la continuitĂ© de la montre de lĂ©gende créée en 1955. La nouvelle GMT-Master II Heure GMT Par ses fonctions autant que par son nom, la GMT-Master II fait directement rĂ©fĂ©rence aux fuseaux horaires et Ă  l’univers du voyage intercontinental. Le Greenwich Mean Time GMT, ou Temps Moyen de Greenwich », marque l’heure solaire moyenne Ă  l’Observatoire royal de Greenwich, prĂšs de Londres, et constitue le mĂ©ridien d’origine pour le calcul des longitudes et le dĂ©coupage des fuseaux horaires autour du globe. Avec le dĂ©veloppement des vols intercontinentaux dans les annĂ©es 1950, les avions se sont mis Ă  traverser plusieurs fuseaux horaires en un temps rĂ©duit, rendant nĂ©cessaire de connaĂźtre simultanĂ©ment l’heure en diffĂ©rents endroits de la planĂšte aĂ©roport de dĂ©part et d’arrivĂ©e, ou heure locale et heure GMT de rĂ©fĂ©rence. La GMT?Master a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e pour rĂ©pondre Ă  ce besoin spĂ©cifique des pilotes de ligne. Elle est devenue la montre officielle de la cĂ©lĂšbre compagnie aĂ©rienne Pan American World Airways, plus connue sous le nom de Pan Am. La nouvelle GMT-Master II Deux fuseaux horaires simultanĂ©ment Évolution du premier modĂšle, la GMT-Master II est sortie en 1982. Elle arbore une aiguille supplĂ©mentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, en complĂ©ment des traditionnelles aiguilles des heures, minutes et secondes, ainsi qu’une lunette tournante bidirectionnelle graduĂ©e 24 heures. Cette aiguille supplĂ©mentaire 24 heures indique l’heure de rĂ©fĂ©rence dans un premier fuseau horaire celui du lieu de rĂ©sidence par exemple, qui se lit sur la graduation de la lunette. En voyage, l’heure locale se lit sur le cadran grĂące Ă  l’aiguille des heures qui peut ĂȘtre facilement rĂ©glĂ©e par sauts d’heure en heure, grĂące Ă  un astucieux mĂ©canisme commandĂ© par la couronne de remontoir. Ce rĂ©glage se fait de maniĂšre indĂ©pendante des aiguilles des minutes et des secondes, sans affecter l’heure du premier fuseau ni arrĂȘter la montre. Ainsi, Ă  tout moment, le voyageur peut disposer simultanĂ©ment de l’heure du lieu oĂč il se trouve et de l’heure de son lieu de rĂ©fĂ©rence, ce dernier Ă©tant affichĂ© au format 24 heures pour distinguer sans Ă©quivoque les heures du jour ou de la nuit par exemple 10 heures ou 22 heures. Il est en outre possible d’afficher Ă  tout moment l’heure d’un troisiĂšme fuseau horaire en tournant la lunette graduĂ©e du nombre d’heures correspondant, le troisiĂšme fuseau Ă©tant alors indiquĂ© par l’aiguille 24 heures sur la lunette. SpĂ©cifications GMT-Master II RĂ©f 116719BLRO BOÎTIER Oyster carrure monobloc, fond et couronne vissĂ©s, 40 mm DIAMÈTRE 40 mm MATÉRIAU Or gris 18 ct, finition satinĂ©e et polie FOND VissĂ© Ă  cannelures Rolex LUNETTE Lunette tournante bidirectionnelle graduĂ©e 24 heures avec disque Cerachrom bicolore rouge et bleu en cĂ©ramique, chiffres et graduations gravĂ©s et dĂ©pĂŽt de platine par pulvĂ©risation cathodique magnĂ©tron PVD COURONNE DE REMONTOIR VissĂ©e, systĂšme de triple Ă©tanchĂ©itĂ© Triplock PROTÈGE-COURONNE Épaulement taillĂ© dans la masse de la carrure GLACE Saphir rĂ©sistant aux rayures Loupe Cyclope 2,5 x sur la date, double traitement antireflet ÉTANCHÉITÉ 100 mĂštres MOUVEMENT 3186, Manufacture Rolex Mouvement mĂ©canique Ă  remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual CALIBRE 3186, Manufacture Rolex Mouvement mĂ©canique Ă  remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual PRÉCISION ChronomĂštre suisse officiellement certifiĂ© COSC FONCTIONS Heures, minutes et secondes au centre, affichage 24 heures par aiguille supplĂ©mentaire, second fuseau horaire par correction rapide de l’aiguille des heures de maniĂšre indĂ©pendante Date instantanĂ©e Ă  3 h Stop seconde pour mise Ă  l’heure prĂ©cise OSCILLATEUR FrĂ©quence 28 800 alt/h 4 Hz Spiral Parachrom bleu paramagnĂ©tique Courbe terminale Breguet CADRAN LaquĂ© noir COULEUR LaquĂ© noir APPLIQUES Index haute lisibilitĂ© Chromalight luminescence longue durĂ©e en or gris 18 ct AIGUILLES Aiguilles Chromalight en or gris 18 ct, aiguille 24 heures rouge BRACELET Oyster 3 mailles, maillons massifs MATÉRIAU Or gris 18 ct, mailles de centre polies, mailles de bord satinĂ©es avec tranche polie FERMOIR Fermoir de sĂ©curitĂ© Oysterlock Ă  boucle dĂ©ployante Rallonge rapide de confort Easylink de 5 mm Rolex au Baselworld 2014 en dĂ©tails Tout le Baselworld 2014 en direct

Leshoraires d'ouverture et de fermeture des Ă©tablissements bancaires sont, dans leur grande majoritĂ©, basĂ©s sur le mĂȘme modĂšle. De 8h30 Ă  14h15 ou 14h30 du lundi au vendredi et ce, mĂȘme en
Par Lepetitjournal Londres Publié le 01/11/2011 à 0000 Mis à jour le 14/11/2012 à 1455 David Cameron, chef du gouvernement britannique, a annoncé le lancement d'une étude sur un alignement éventuel du Royaume-Uni sur l'heure de Paris et Berlin, dÚs l'an prochain. Le pays du méridien de Greenwich abandonnerait ainsi ce fuseau horaire GMT pour rejoindre celui du centre de l'Europe CET. Le passage à l'heure d'hiver s'accompagne en effet de longues soirées dans l'obscurité, dÚs 16 heures au mois de décembre. Le changement permettrait des économies d'énergie, d'éviter des accidents et réduirait le décalage horaire entre la City et les places financiÚres asiatiques. Parmi les opposants à l'idée, les agriculteurs écossais pestent contre cette perspective, qui repousserait chez eux le lever du jour assez tard dans la matinée. Si un consensus émerge, le changement entrerait en vigueur dÚs 2012, pour une période test de trois ans. mardi 1er novembre 2011 Lepetitjournal Londres Média de référence des français et francophones de la capitale britannique. Actu, bons plans, bonnes adresses... Texteintégral. La standardisation du temps Une perspective sociohistorique En inventant la locomotive Watt et Stevenson étaient en partie inventeurs du temps Huxley The olive tree CET ARTICLE entend éclairer les aspects sociaux de la référence temporelle1 Alors que les activités cognitives comme la mesure du temps et la datation ont
Les changements d'heure Chaque annĂ©e nous devons rĂ©gler 2 fois nos horloges sur l'heure officielle. Pourquoi ? Quelle en est l'origine ? Quelles sont les consĂ©quences ? Quelle est l'heure de rĂ©fĂ©rence ? C'est en 1884 que l'ingĂ©nieur Ă©cossais Sandford Fleming crĂ©a les fuseaux horaires, en divisant la planĂšte, du nord au sud, en 24 quartiers de 15°. Chaque quartier ou fuseau aura son heure unique qui est dĂ©finie par rapport Ă  la position du soleil. La ligne qui sĂ©pare chaque fuseau est appelĂ©e un mĂ©ridien. C'est l'heure du mĂ©ridien qui passe par la ville anglaise de Greenwich, prĂšs de Londres, qui sera celle de rĂ©fĂ©rence l'heure GMT Greenwitch Mean Time. DĂ©calage horaire et heure locale ? Pour connaĂźtre le nombre d'heures de dĂ©calage entre 2 rĂ©gions du monde, il suffit de partir de l'heure GMT et, en se dĂ©plaçant vers l'Est vers la droite, d'y ajouter 1 h Ă  chaque passage d'un mĂ©ridien. Par contre, pour connaĂźtre l'heure locale d'un endroit, il faut connaĂźtre le nombre d'heures de dĂ©calage par rapport Ă  l'heure GMT, mais aussi les critĂšres locaux de changement d'heures Ă©tĂ©/hiver ou autres. ... En effet, beaucoup de pays changent d'heures mais pas au mĂȘme moment et pas pour les mĂȘmes raisons. En Europe, aux États-Unis, au Canada, en IsraĂ«l, en Iran, ... Mais pourquoi changer l'heure ? En fait, dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, l'heure du lever du soleil et donc de l'apparition de la lumiĂšre du jour varie trĂšs fort au cours des saisons. D'oĂč cette idĂ©e de changement d'heure afin de faire coĂŻncider les heures d’activitĂ©s avec celles de lumiĂšre naturelle pour en profiter au maximum mais aussi pour rĂ©duire la consommation d’énergie. Cette idĂ©e n'est pas neuve d'ailleurs dĂ©jĂ  en 1784, le physicien amĂ©ricain Benjamin Franklin, parlait pour la 1Ăšre fois de ce principe et pour les mĂȘmes raisons. Mais un argument de poids va imposer ce choix quelques 200 ans plus tard, en 1973. ... Le prix du pĂ©trole va brutalement ĂȘtre quasi quadruplĂ© faisant du mĂȘme coup grimper de maniĂšre dĂ©mesurĂ©e le prix de l'Ă©lectricitĂ© c'est le fameux "Choc pĂ©trolier" dont nous subissons toujours les remous. Ce ne sera pourtant qu'au dĂ©but des annĂ©es 1980 que l'heure d'Ă©tĂ© sera gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans les pays de l'Union EuropĂ©enne et seulement en 1998, que les moments de son changement seront uniformisĂ©s pour tous les pays membres, soit → Le dernier dimanche de mars pour l’heure d’étĂ© +1 h → Le dernier dimanche d’octobre pour l’heure d’hiver -1 h ⇒ En hiver, nous sommes donc 1 h en avance sur l'heure "solaire" ... et 2 h en Ă©tĂ© ! Notons enfin que mĂȘme si elles changent au mĂȘme moment, il y a quand mĂȘme 3 heures diffĂ©rentes en Europe ⇹ Celle des pays alignĂ©s sur le mĂ©ridien de Greenwich GMT "0" l’hiver et GMT +1 l’étĂ© → Royaume-Uni, Irlande et Portugal, ⇹ celle des pays alignĂ©s sur le mĂ©ridien de Berlin GMT +1 l’hiver et GMT +2 l’étĂ© → Allemagne, France, Belgique, ... ⇹ et celle des pays alignĂ©s sur le mĂ©ridien d’Ankara GMT +2 l’hiver et GMT +3 l’étĂ© → GrĂšce, Finlande, ... Quelles sont les consĂ©quences, les impacts ? Bof, les rĂ©sultats Ă©conomiques, Ă©cologiques et sur la santĂ© ne sont pas vraiment ceux attendus ! Les changements d'heure sont mĂȘme plutĂŽt mauvais pour la santĂ© car ils perturbent le rythme biologique et de maniĂšre plus sensible, chez les bĂ©bĂ©s et les jeunes enfants, les malades et les personnes ĂągĂ©es IrritabilitĂ©, troubles du sommeil, d’appĂ©tit. Mais aussi chez les adultes rĂ©duction de la capacitĂ© de travail, troubles de l'humeur, surtout au passage Ă  l'heure d'Ă©tĂ©, au printemps. Et quand on sait qu'il faut +/- 3 semaines avant d'ĂȘtre Ă  nouveau habituĂ© au nouveau rythme ... Ces changements provoquent aussi des problĂšmes d'adaptation dans les garderies, les Ă©coles, les hĂŽpitaux, la construction, les transports en commun, ... chez les agriculteurs oĂč c'est pas vraiment la joie pour la traite des vaches, l'Ă©levage, pour le travail de la terre, les rĂ©coltes, ... Le passage Ă  l'heure d'Ă©tĂ© augmenterait aussi la pollution parce que les soirĂ©es Ă©tant alors plus claires, les automobilistes auraient plus tendance Ă  sortir et plus souvent. Pareil en journĂ©e, les pics de concentration d’ozone seraient plus Ă©levĂ©s en Ă©tĂ© parce que la circulation automobile et l'activitĂ© industrielle dĂ©gagent leurs polluants plus tĂŽt et que ceux-ci rĂ©agissent donc aussi plus longtemps avec la chaleur et le soleil. Il faut aussi savoir que lors de l'instauration du changement d'heure, la France, la Belgique, ... Ă©taient dĂ©jĂ  en avance d'1 h sur l'heure GMT. C'est le dĂ©cret du 14 aoĂ»t 1945 qui en a dĂ©cidĂ© ainsi dans un souci de compromis entre l'heure allemande, de rigueur pendant la guerre, et celle de Greenwich. En Ă©tĂ©, nous sommes donc en avance de 2 h sur celle de notre fuseau horaire pas vraiment idĂ©al pour les relations commerciales avec certains pays tel que le Maroc et le Portugal par exemple. Techniquement encore, bon nombre d'appareils doivent ĂȘtre remis Ă  l'heure les systĂšmes d'alarme, le matĂ©riel audio-visuel, informatique, les horodateurs, etc ... pas vraiment une Ă©conomie. De plus, les Ă©conomies d'Ă©nergie faites le soir seraient largement diminuĂ©es par celles dĂ©pensĂ©e le matin, en avril et en septembre, pour l'Ă©clairage et le chauffage. ... Et avec l'arrivĂ©e des lampes Ă  basse consommation qui remplacent les ampoules Ă  incandescence celles avec un filament, grandes consommatrices d'Ă©nergie, cela rĂ©duit encore considĂ©rablement les Ă©conomies d'Ă©lectricitĂ© visĂ©es par ces changements d'heure. Il semble donc que toutes ces perturbations indĂ©niables, affrontĂ©es 2x/an, ne soient plus vraiment compensĂ©es, pour le particulier, par des Ă©conomies d'Ă©nergie annoncĂ©es ... Alors ... Reviendra-t-on un jour Ă  une heure unique toute l'annĂ©e ? MystĂšre ... Qui vivra, verra ! Allez, C'est l'or ... Mes Seignors ... et aprĂšs l'or, c'est plus l'or » Consultation europĂ©enne Gratuite bien sĂ»r sur le changement d'heure Une consultation populaire, c'est assez rare pour ĂȘtre soulignĂ© ! ⇒ Cette consultation, via internet, s'est terminĂ©e le 16 aoĂ»t 2018. Il y a eu plus de 4,6 millions de citoyens de l'UE qui y ont rĂ©pondu avec plus de 80% qui souhaitent abandonner le changement d'heure. Conclusion Le Parlement europĂ©en abonde dans ce sens en demandant effectivement l'abandon du changement d'heure et de garder l'heure d'Ă©tĂ© cĂ d celle en avance de 2h00 par rapport Ă  quand le soleil est Ă  son zĂ©nith soit, en principe, quand il est midi ! ... Reste Ă  savoir quand ce sera mis en pratique Les pays de l'UE devront prendre une dĂ©cision dĂ©finitive sur leur choix garder l'heure d'Ă©tĂ© ou celle d'hiver fin avril 2019 mais les pays n'arrivent pas Ă  se mettre d'accord ! ... Aux derniĂšres nouvelles, la fin du changement d'heure serait prĂ©vue pour 2021 ... Autres sujets Ă  dĂ©couvrir ... © Texte Nadidom
dheures entre l’heure moyenne de Greenwich et l’heure du fuseau horaire actuellement sĂ©lectionnĂ©. 2.Appuyez sur B pour sĂ©lectionner le fuseau horaire que vous voulez utiliser comme fuseau horaire local. GMT+ 0 (12 heures): Londres GMT+ 1 (1 heure): Paris, Berlin, Milan, Rome, Amsterdam, Hambourg, Francfort, Vienne, Barcelone, Madrid Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Fuseau horaire de rĂ©fĂ©rence, prĂšs de Londres rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Inventions Groupe 51 Grille 3GREENWICH
Maisil y a plus. Ce mĂ©ridien sert aussi de rĂ©fĂ©rence pour l’heure universelle : lorsque le soleil traverse le plan, il est midi GMT (Greenwich Mean Time , « heure moyenne de Greenwich »). Depuis 1884, c’est Ă  partir de ce moment
Je vous prĂ©sente dans ce sujet les solutions du jeu CodyCross Groupe 549 Grille 3. Disponible en tĂ©lĂ©chargement libre sur iTunes et Play Store, ce jeu consiste Ă  trouver des mots Ă  partir d’un certain nombre de puzzles. Ceci est la version française qu’est sortie rĂ©cemment. Je partage l’intĂ©gralitĂ© des rĂ©ponses Ă  travers ce site. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. 10 puissance 5 Base d’une construction Fondateur de la sociĂ©tĂ© Microsoft Fille mythologique de Priam et d’HĂ©cube Velociraptor ou tyrannosaure Qui est accusĂ© souvent Ă  tort d’un crime Fuseau horaire de rĂ©fĂ©rence, prĂšs de Londres Du plus petit au plus grand HĂ©roĂŻne au short en jean de ShĂ©rif, fais-moi peur lls sont petits mais ils font les grandes riviĂšres Moine de l’ordre des Cisterciens Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent BĂąti, Ă©difiĂ© Dents situĂ©es vers l’avant de la mĂąchoire Pull Ă  rayures RĂ©sider lorsqu’on est en vacances John, on se retrouve dans sa peau en 1999 PoĂȘles souvent utilisĂ©es Ă  la Chandeleur Son Ă©loquence nous fait changer d’avis AprĂšs avoir terminĂ© cette grille, vous pouvez continuer Ă  jouer sans stress en visitant ce sujet CodyCross Groupe 549 Grille 4. Si vous avez des remarques alors vous pouvez laisser un commentaire Ă  la fin de ce sujet. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
Ilfaut savoir que l’heure de la Grande-Bretagne est celle sur laquelle est basĂ©e l’heure universelle (UTC ou GMT) avec le fuseau horaire 0, celui de rĂ©fĂ©rence. D’ailleurs, le
Source WikipĂ©dia, mais plus beau visuellement GMT » redirige ici. Pour les autres significations, voir GMT homonymie. Sur cette carte, la ligne rouge verticale reprĂ©sente le mĂ©ridien de Greenwich. Horloge de l'Observatoire royal de Greenwich. Le temps moyen de Greenwich ou heure moyenne de Greenwich, en anglais Greenwich Mean Time, abrĂ©gĂ© en GMT, est l'heure solaire moyenne au mĂ©ridien de Greenwich, mĂ©ridien d'origine des longitudes, traversant l'Observatoire royal de Greenwich, prĂšs de Londres au Royaume-Uni. L'heure moyenne de Greenwich a servi de rĂ©fĂ©rence temporelle dans le monde pendant la majeure partie du XXe siĂšcle, avant d’ĂȘtre remplacĂ©e par le temps universel coordonnĂ© UTC en 1972. Par abus de langage, GMT est souvent employĂ© comme synonyme du fuseau horaire UTC+0, Ă©galement appelĂ© heure d'Europe de l'Ouest. Les deux mesures de temps, bien que proches, ne coĂŻncident cependant pas, puisque GMT est Ă©tabli sur la rotation terrestre et UTC sur le temps atomique international. L'heure moyenne de Greenwich correspond Ă  l'heure d'hiver au Royaume-Uni Ă  15 h GMT en hiver, il est 15 h Ă  Londres ; Ă  15 h GMT en Ă©tĂ©, il est 16 h Ă  Londres. DĂ©couvre d'autres Temps moyen de Greenwich par thĂšmes GMT homonymie GMT homonymieGMT est un sigle qui peut dĂ©signer Greenwich Mean Time, le temps solaire moyen et par convention, le fuseau horaire correspondant ; Generic Mapping Tools, un logiciel libre pour crĂ©er des cartes ; Great Magazine of Timepieces, un magazine horloger suisse ; Grand marchĂ© transatlantique, une zone de libre-Ă©change transatlantique, ; gain mĂ©canique thĂ©orique, liĂ© Ă  l'avantage mĂ©canique ; corrĂ©lation GMT, un systĂšme de conversion des dates du compte long du calendrier maya en dates du calendrier grĂ©gorien ; Rolex GMT-Master, une montre fabriquĂ©e par Rolex ; GMT, une brasserie canadienne ; Giant Magellan Telescope, un projet de tĂ©lescope prĂ©vue pour 2020 ; GMT Games, un Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ© et de jeux de guerre ; Groupement manƓuvre transport, du mĂ©tro de Paris ; Groupement multi-technique, de l'armĂ©e française ; GMT Productions, une sociĂ©tĂ© de production de tĂ©lĂ©films appartenant Ă  LagardĂšre Active. Temps solaire Temps solaireOn distingue le temps solaire moyen et le temps solaire vrai. MĂ©ridien de Greenwich MĂ©ridien de GreenwichLe mĂ©ridien de Greenwich est le mĂ©ridien qui sert de rĂ©fĂ©rence internationale de longitude, d'oĂč son nom de mĂ©ridien origine ». NĂ©anmoins, c'est le mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence de l'IERS situĂ© Ă  une centaine de mĂštres qui sert, par exemple, de rĂ©fĂ©rence pour le systĂšme de gĂ©olocalisation GPS, le systĂšme gĂ©odĂ©sique WGS 84, pour toutes les cartes marines de l'organisation hydrographique internationale depuis 1983 et, Ă©galement, pour la navigation aĂ©rienne par l'organisation de l'aviation civile internationale depuis 1989. Premier mĂ©ridien Premier mĂ©ridienUn premier mĂ©ridien est un mĂ©ridien qui, en cartographie, sert de rĂ©fĂ©rence de longitude, c’est-Ă -dire 0° de longitude, Ă  l'Ă©chelle d'un corps cĂ©leste. Longitude LongitudeLa longitude est une coordonnĂ©e gĂ©ographique reprĂ©sentĂ©e par une valeur angulaire, expression du positionnement est-ouest d'un point sur Terre. La longitude de rĂ©fĂ©rence sur Terre est le mĂ©ridien de Greenwich. Tous les points de mĂȘme longitude appartiennent Ă  une ligne Ă©pousant la courbure terrestre, coupant l'Ă©quateur Ă  angle droit et reliant le pĂŽle Nord au pĂŽle Sud. Cette ligne est appelĂ©e mĂ©ridien ». À la diffĂ©rence de la latitude, qui bĂ©nĂ©ficie de l'Ă©quateur et des pĂŽles comme rĂ©fĂ©rences, il n’existe aucune rĂ©fĂ©rence naturelle pour la longitude. La longitude, gĂ©nĂ©ralement notĂ©e λ, est donc une mesure angulaire sur 360° par rapport Ă  un mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence, avec une Ă©tendue de −180°, vers l'ouest, Ă  +180°, vers l'est. Par convention, le mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence, Ă  la longitude 0°, est le mĂ©ridien de Greenwich. Observatoire royal de Greenwich Observatoire royal de GreenwichL'Observatoire royal de Greenwich est un observatoire astronomique britannique situĂ© dans Greenwich Park, dans la banlieue est de Londres, en surplomb de la Tamise qui traverse la ville. Londres LondresLondres est la capitale et plus grande ville d'Angleterre et du Royaume-Uni. La ville est situĂ©e prĂšs de l'estuaire de la Tamise dans le sud-est de l'Angleterre. Londinium est fondĂ©e par les Romains il y a presque 2 000 ans. La CitĂ© de Londres, le noyau historique de Londres avec une superficie de seulement 1,12 miles carrĂ©s conserve des frontiĂšres qui suivent de prĂšs ses limites mĂ©diĂ©vales. Londres est gouvernĂ©e par le maire de Londres et l'AssemblĂ©e de Londres. Royaume-Uni Royaume-UniLe Royaume-Uni, en forme longue le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, est un pays d'Europe de l'Ouest, ou selon d'autres dĂ©finitions, du Nord, situĂ© au nord-ouest de l'Europe continentale. Le Royaume-Uni est constituĂ© de quatre pays constitutifs l'Angleterre, l'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Le Royaume-Uni comporte Ă©galement quatorze territoires d'outre-mer, hĂ©ritĂ©s de l'Empire britannique. L'Ăźle de Man, Guernesey et Jersey ne font pas partie du Royaume-Uni, Ă©tant des dĂ©pendances de la Couronne. Temps universel coordonnĂ© Temps universel coordonnĂ©Le temps universel coordonnĂ© ou UTC est une Ă©chelle de temps adoptĂ©e comme base du temps civil international par la majoritĂ© des pays du globe. Fuseau horaire Fuseau horaireUn fuseau horaire est une zone de la surface terrestre qui observe une heure uniforme en tout lieu. Heure d'Europe de l'Ouest Heure d'Europe de l'OuestL'heure d'Europe de l'Ouest, est l'un des noms du fuseau horaire UTC+0, sans dĂ©calage par rapport au temps universel coordonnĂ©. Elle est souvent abrĂ©gĂ©e en WET, abrĂ©viation de l’expression anglaise Western European Time. Temps atomique international Temps atomique internationalLe temps atomique international TAI est une Ă©chelle de temps basĂ©e sur la dĂ©finition de la seconde, et Ă©laborĂ©e Ă  l'aide d'horloges atomiques. Il permet de dĂ©finir l'Ă©talon de temps et l'Ă©chelle de temps de rĂ©fĂ©rence utilisĂ©s partout dans le monde. La seconde a Ă©tĂ© dĂ©finie en 1967 lors de la 13e ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures comme Ă©tant la durĂ©e de 9 192 631 770 pĂ©riodes de la radiation correspondant Ă  la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'Ă©tat fondamental de l'atome de cĂ©sium 133. Mesure La mesure du GMT Ă©tant Ă©tablie sur l’heure solaire moyenne, midi GMT ne correspond pas forcĂ©ment Ă  la mesure astronomique du moment oĂč le Soleil culmine Ă  Greenwich. À cause de la vitesse variable de la Terre sur son orbite elliptique et de l’inclinaison de son axe de rotation sur l’écliptique, cette heure peut ĂȘtre dĂ©calĂ©e jusqu’à 16 minutes sur l’heure solaire apparente cette diffĂ©rence s’appelant l’équation du temps. La rotation de la Terre se ralentit progressivement et, de plus, prĂ©sente des irrĂ©gularitĂ©s imprĂ©visibles. Avec le dĂ©veloppement des horloges atomiques, le GMT qui devait dĂ©jĂ  ĂȘtre appelĂ© UT ne fut plus suffisamment prĂ©cis. Le 1er janvier 1972, GMT fut remplacĂ© par le Temps universel, divisĂ© entre le Temps universel coordonnĂ© UTC, maintenu par un ensemble d’horloges atomiques rĂ©parties dans le monde et UT1, reflĂ©tant la rotation de la Terre. DĂ©couvre d'autres Mesure par thĂšmes Astronomie AstronomieL'astronomie est la science de l'observation des astres, cherchant Ă  expliquer leur origine, leur Ă©volution, ainsi que leurs propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques. Soleil SoleilLe Soleil est l’étoile du SystĂšme solaire. Dans la classification astronomique, c’est une Ă©toile de type naine jaune d'une masse d'environ 1,989 1 × 1030 kg, composĂ©e d’hydrogĂšne 74 % de la masse ou 92 % du volume et d’hĂ©lium 25 % de la masse ou 8 % du volume. Le Soleil fait partie de la galaxie appelĂ©e la Voie lactĂ©e et se situe Ă  environ 8 kpc ∌26 100 du centre galactique, dans le bras d'Orion. Le Soleil orbite autour du centre galactique en une annĂ©e galactique de 225 Ă  250 millions d'annĂ©es. Autour de lui gravitent la Terre Ă  la vitesse de 30 km/s, sept autres planĂštes, au moins cinq planĂštes naines, de trĂšs nombreux astĂ©roĂŻdes et comĂštes et une bande de poussiĂšre. Le Soleil reprĂ©sente Ă  lui seul environ 99,854 % de la masse du systĂšme planĂ©taire ainsi constituĂ©, Jupiter reprĂ©sentant plus des deux tiers du reste. Culmination CulminationLa culmination est le phĂ©nomĂšne astronomique associĂ© au passage d'un astre au mĂ©ridien cĂ©leste d'un lieu donnĂ©. On distingue la culmination supĂ©rieure, quand l'astre passe par son point de hauteur maximale ; lors de celle-ci, on dit de l'astre qu'il culmine ou qu'il est Ă  sa culmination ; la culmination infĂ©rieure, quand l'astre passe par son point de hauteur minimale. Orbite OrbiteEn mĂ©canique cĂ©leste et en mĂ©canique spatiale, une orbite est la courbe fermĂ©e reprĂ©sentant la trajectoire que dessine, dans l'espace, un objet cĂ©leste sous l'effet de la gravitation et de forces d'inertie. Une telle orbite est dite pĂ©riodique. Dans le SystĂšme solaire, la Terre, les autres planĂštes, les astĂ©roĂŻdes et les comĂštes sont en orbite autour du Soleil. De mĂȘme, des planĂštes possĂšdent des satellites naturels en orbite autour d'elles. Des objets artificiels, comme les satellites et les sondes spatiales sont en orbite autour de la Terre ou d'autres corps du systĂšme solaire. Ellipse mathĂ©matiques Ellipse mathĂ©matiquesEn gĂ©omĂ©trie, une ellipse est une courbe plane fermĂ©e obtenue par l’intersection d’un cĂŽne de rĂ©volution avec un plan, Ă  condition que celui-ci coupe l'axe de rotation du cĂŽne ou du cylindre c'est une conique d'excentricitĂ© strictement comprise entre 0 et 1. On peut Ă©galement la dĂ©finir comme le lieu des points dont la somme des distances Ă  deux points fixes, dits foyers, est constante. Minute temps Minute tempsLa minute est une unitĂ© pratique de mesure du temps. C'est une unitĂ© en dehors du SystĂšme international SI dont l’usage est acceptĂ© avec lui. C'est une unitĂ© traditionnelle de temps, d'usage courant dans le monde entier. Par analogie avec l'unitĂ© d'angle, la minute est dĂ©finie comme une durĂ©e de 60 secondes. Une heure contient 60 minutes. Horloge atomique Horloge atomiqueUne horloge atomique est une horloge qui utilise la pĂ©rennitĂ© et l'immuabilitĂ© de la frĂ©quence du rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique Ă©mis par un Ă©lectron lors du passage d'un niveau d'Ă©nergie Ă  un autre pour assurer l'exactitude et la stabilitĂ© du signal oscillant qu'elle produit. Un de ses principaux usages est le maintien du temps atomique international TAI et la distribution du temps universel coordonnĂ© UTC qui sont les Ă©chelles de temps de rĂ©fĂ©rence. 1er janvier 1er janvierLe 1er janvier est dit Jour de l'an nouveau ou du Nouvel An parce que premier jour de l'annĂ©e qualifiĂ©e aujourd'hui de civile du calendrier grĂ©gorien, et Ă  ce titre fĂ©riĂ© dans de nombreux pays. Janvier 1972 1972 Temps universel Temps universelLe temps universel est une Ă©chelle de temps fondĂ©e sur la rotation de la Terre. C'est le prolongement moderne du temps moyen de Greenwich, qui est le temps solaire moyen au mĂ©ridien de Greenwich. GMT a Ă©tĂ© remplacĂ© par UT en 1972. Temps universel coordonnĂ© Temps universel coordonnĂ©Le temps universel coordonnĂ© ou UTC est une Ă©chelle de temps adoptĂ©e comme base du temps civil international par la majoritĂ© des pays du globe. Histoire Le temps moyen de Greenwich, dĂ©jĂ  utilisĂ© par les marins britanniques pour calculer leur longitude par rapport au mĂ©ridien de Greenwich, fut adoptĂ© au Royaume-Uni par la compagnie ferroviaire Railway Clearing House en 1847, puis par la plupart des autres compagnies dans l’annĂ©e suivante. Il fut progressivement adoptĂ© dans d’autres situations mais un texte de loi de 1858 imposa le temps moyen local comme Ă©tant le temps officiel[1]. Le GMT fut lĂ©galement adoptĂ© comme temps officiel Ă  travers toute la Grande-Bretagne en 1880. Il fut adoptĂ© par l’üle de Man en 1883, Jersey en 1898 et Guernesey en 1913. L’Irlande l’adopta en 1916, supplantant ainsi le temps moyen de Dublin. Des signaux horaires furent Ă©mis depuis l’observatoire royal de Greenwich Ă  partir du 5 fĂ©vrier 1924. DĂ©couvre d'autres Histoire par thĂšmes Longitude LongitudeLa longitude est une coordonnĂ©e gĂ©ographique reprĂ©sentĂ©e par une valeur angulaire, expression du positionnement est-ouest d'un point sur Terre. La longitude de rĂ©fĂ©rence sur Terre est le mĂ©ridien de Greenwich. Tous les points de mĂȘme longitude appartiennent Ă  une ligne Ă©pousant la courbure terrestre, coupant l'Ă©quateur Ă  angle droit et reliant le pĂŽle Nord au pĂŽle Sud. Cette ligne est appelĂ©e mĂ©ridien ». À la diffĂ©rence de la latitude, qui bĂ©nĂ©ficie de l'Ă©quateur et des pĂŽles comme rĂ©fĂ©rences, il n’existe aucune rĂ©fĂ©rence naturelle pour la longitude. La longitude, gĂ©nĂ©ralement notĂ©e λ, est donc une mesure angulaire sur 360° par rapport Ă  un mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence, avec une Ă©tendue de −180°, vers l'ouest, Ă  +180°, vers l'est. Par convention, le mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence, Ă  la longitude 0°, est le mĂ©ridien de Greenwich. MĂ©ridien de Greenwich MĂ©ridien de GreenwichLe mĂ©ridien de Greenwich est le mĂ©ridien qui sert de rĂ©fĂ©rence internationale de longitude, d'oĂč son nom de mĂ©ridien origine ». NĂ©anmoins, c'est le mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence de l'IERS situĂ© Ă  une centaine de mĂštres qui sert, par exemple, de rĂ©fĂ©rence pour le systĂšme de gĂ©olocalisation GPS, le systĂšme gĂ©odĂ©sique WGS 84, pour toutes les cartes marines de l'organisation hydrographique internationale depuis 1983 et, Ă©galement, pour la navigation aĂ©rienne par l'organisation de l'aviation civile internationale depuis 1989. Royaume-Uni Royaume-UniLe Royaume-Uni, en forme longue le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, est un pays d'Europe de l'Ouest, ou selon d'autres dĂ©finitions, du Nord, situĂ© au nord-ouest de l'Europe continentale. Le Royaume-Uni est constituĂ© de quatre pays constitutifs l'Angleterre, l'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Le Royaume-Uni comporte Ă©galement quatorze territoires d'outre-mer, hĂ©ritĂ©s de l'Empire britannique. L'Ăźle de Man, Guernesey et Jersey ne font pas partie du Royaume-Uni, Ă©tant des dĂ©pendances de la Couronne. Railway Clearing House Railway Clearing HouseLa Railway Clearing House, appelĂ©e aussi "British Railway Clearing House" RCH est une plate-forme d’échange reliant les compagnies ferroviaires britanniques, créée par la loi en 1842 avec un statut d'association Ă  but non lucratif. Île de Man Île de ManL’üle de Man est un territoire formĂ© d’une Ăźle principale et de quelques Ăźlots situĂ©s en mer d’Irlande, au centre des Ăźles Britanniques. L’üle de Man est une dĂ©pendance directe de la Couronne britannique, Ă©tant une propriĂ©tĂ© du souverain britannique, actuellement la reine Élisabeth II, qui agit en qualitĂ© de seigneur de Man » mais lui laisse une large autonomie politique et Ă©conomique. Du fait de ce statut et d’une politique fiscale trĂšs avantageuse, elle est considĂ©rĂ©e comme l’un des lieux privilĂ©giĂ©s par l’évasion fiscale, acquĂ©rant une rĂ©putation de paradis fiscal, notamment depuis les rĂ©vĂ©lations des Paradise Papers ». Jersey JerseyJersey, en forme longue le bailliage de Jersey est une dĂ©pendance de la Couronne britannique et la plus grande des Ăźles Anglo-Normandes qu'elle forme avec les Ăźles du bailliage de Guernesey. Elle se situe dans la Manche Ă  proximitĂ© de la France, et sa capitale est Saint-HĂ©lier. Sa superficie est de 118,2 km2 et elle est peuplĂ©e de 106 500 habitants en 2011. Bailliage de Guernesey Bailliage de GuerneseyLe bailliage de Guernesey est une dĂ©pendance de la Couronne britannique dans la Manche, au large des cĂŽtes françaises du Cotentin. Irlande Ăźle Irlande ĂźleL'Irlande est une Ăźle de l'archipel des Ăźles Britanniques situĂ©e dans l'ocĂ©an Atlantique nord. TroisiĂšme plus grande Ăźle d'Europe, elle est sĂ©parĂ©e de la Grande-Bretagne, situĂ©e Ă  l'est, par la mer d'Irlande. Cette Ăźle correspond Ă  la terre traditionnelle du peuple irlandais. Fuseau horaire Carte des fuseaux horaires d’Europe heure d'hiver. AZOT UTC-1 en hiver UTC en Ă©tĂ© WET UTC±0 ≈GMT CET UTC+1 EET UTC+2 KSK UTC+3 MSK UTC+4 Bien que le temps civil du Royaume-Uni soit dĂ©sormais Ă©tabli sur UTC, le fuseau horaire dans lequel est compris le pays UTC, ou Western European Time est souvent appelĂ© GMT, que les Anglais traduisent dĂ©sormais par Greenwich Meridian Time ; mais cette traduction n’a absolument rien d’officiel. Mise Ă  part pour l'aviation civile qui utilise dans toute l'Europe le mot Meridian et non le mot Mean dans GMT. DĂ©couvre d'autres Fuseau horaire par thĂšmes Açores AçoresLes Açores sont un groupe d’üles portugaises qui se trouvent dans l'Atlantique Nord, Ă  environ 1 450 km Ă  l’ouest de Lisbonne et Ă  2 446 km Ă  l'est-sud-est des cĂŽtes orientales de l'Ăźle de Terre-Neuve. Heure normale d'Europe centrale Heure normale d'Europe centraleL'heure normale d'Europe centrale est l'un des noms du fuseau horaire UTC+1, en avance d'une heure par rapport au temps universel coordonnĂ© UTC avec lequel il ne faut pas le confondre. C'est l'heure lĂ©gale de certains pays d'Afrique et d'Europe. La plupart des pays appliquant l'heure d'Ă©tĂ© utilisent pendant la pĂ©riode correspondante, l'heure d'Ă©tĂ© d'Europe centrale UTC+2. Heure de Moscou Heure de MoscouL'heure de Moscou est l'un des noms du fuseau horaire UTC+3, en avance de trois heures par rapport au temps universel coordonnĂ©. Royaume-Uni Royaume-UniLe Royaume-Uni, en forme longue le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, est un pays d'Europe de l'Ouest, ou selon d'autres dĂ©finitions, du Nord, situĂ© au nord-ouest de l'Europe continentale. Le Royaume-Uni est constituĂ© de quatre pays constitutifs l'Angleterre, l'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Le Royaume-Uni comporte Ă©galement quatorze territoires d'outre-mer, hĂ©ritĂ©s de l'Empire britannique. L'Ăźle de Man, Guernesey et Jersey ne font pas partie du Royaume-Uni, Ă©tant des dĂ©pendances de la Couronne. Fuseau horaire Fuseau horaireUn fuseau horaire est une zone de la surface terrestre qui observe une heure uniforme en tout lieu. HorlogerieEn horlogerie, le sigle GMT est utilisĂ© pour dĂ©signer les montres qui indiquent un deuxiĂšme fuseau horaire sur leur cadran pas forcĂ©ment celui de Greenwich. Vous apprĂ©ciez Wikiz ? Obtenez notre extension GRATUITE maintenant ! Autres lectures Voir aussi CatĂ©gories The content of this page is based on the Wikipedia article written by contributors.. The text is available under the Creative Commons Attribution-ShareAlike Licence & the media files are available under their respective licenses; additional terms may apply. By using this site, you agree to the Terms of Use & Privacy Policy. Wikipedia is a registered trademark of the Wikimedia Foundation, Inc., a non-profit organization & is not affiliated to
ThisHorloges et pendules item by ShopAlytam has 33 favorites from Etsy shoppers. Ships from Etats-Unis. Listed on 01 juil. 2022
Vue 2113 fois 2022-08-25 084840 25-08-2022 Domaine Sous domaine Section Option Discipline Classe MatĂ©riel didactique Auteur Objectif opĂ©rationnel RĂ©ference REFERENCE SITE INTERNET. OBJET A la fin de cette leçon, les Ă©lĂšves seront capables citĂ© et dĂ©terminer l’heur de son milieu de vie TEMPS METHODES & PROCEDES MATIERE A ENSEIGNER 5’ - Quelles sont les coordonnĂ©es gĂ©ographiques d’un lieu ? - Qu’est-ce qu’une longitude ? - Lisez le titre de la carte ? EXPO-Interro - C’est quoi un fuseau horaire ? - La terre a combien de fuseau horaire ? - Un fuseau horaire vaut combien d’heure ? - Quel est le point de rĂ©fĂ©rence de l’heure ? - Il est 15 heures a kinshasa situĂ© Ă  15° Est, alors qu’il est 16heures Ă  Kananga. Calculez la longitude de Kananga ? - Quelle heure sera-t-il Ă  Bukavu situĂ© Ă  30°E, alors qu’il est 17hĂ  Tokyo situĂ© Ă  135° E ? I. Introduction a RĂ©vision Les coordonnĂ©es gĂ©o d’un lieu sont la latitude, la longitude et l’altitude. La longitude est la distance d’un lieu par apport au milieu d’origine b Motivation LES FUSEAUX HORAIRES c Annonce du sujet II. DĂ©veloppement a Analyse Calcule de l’heure C’est un espace entre deux mĂ©ridiens 24 fuseaux horaires Un fuseau horaire = une heure = 15’. = 24fh = 24 heures L’heure de n’importe quel point de la terre est calculĂ©e Ă  partir de GREENWUICH. La terre a 24fh = 24h = 360° 16h – 15h = 1h 360° âŸč 14h 15° âŸč Soit 24h âŸč 360° 1h âŸč b SynthĂšse Un fuseau horaire est un espace 24 fuseaux horaires Ă©quivaut Ă  24h = 360°, 1 fuseau horaire = 1h = 15° c Application Ajouter un commentaire
Heureactuelle en Londres, Royaume-Uni. DĂ©calage de l’horloge locale: Aujourd'hui, +8 H. Fuseau horaire: (UTC/GMT +01:00) Europe/London. Londres, situĂ©e dans le Sud-Est de la Grande-Bretagne, est la capitale et la plus grande ville du Royaume-Uni ; longtemps capitale de l'Empire britannique, elle est dĂ©sormais le siĂšge du Commonwealth.

La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre B CodyCross Solution ✅ pour FUSEAU HORAIRE DE REFERENCE PRES DE LONDRES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "FUSEAU HORAIRE DE REFERENCE PRES DE LONDRES" CodyCross Stations Touristiques Groupe 549 Grille 3 0 0 0 1 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Stations Touristiques Solution 549 Groupe 3 Similaires

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Ajour de précipitation est un jour au cours duquel on observe une accumulation d'eau ou mesurée en eau d'au moins 1 millimÚtre.La probabilité de jours de précipitation à Aéroport de Londres Gatwick varie au cours de l'année. La saison connaissant le plus de précipitation dure 4,3 mois, du 26 septembre au 5 février, avec une probabilité de

1La notion d’heure repose sur plusieurs bases d’ordres trĂšs diffĂ©rents le point de vue de l’astronomie, avec la succession des jours et des nuits ; les modalitĂ©s de l’adaptation de notre organisme et de la sociĂ©tĂ© aux contraintes du cycle jour-nuit, cycle nycthĂ©mĂ©ral ; un aspect de pure convention, le dĂ©coupage du temps en compartiments et leur dĂ©signation la numĂ©rotation des heures ; la technique de l’horlogerie, avec ses possibilitĂ©s et ses progrĂšs ; enfin les rĂšglements de la sociĂ©tĂ©, la loi, hors laquelle il n’y a pas d’heure lĂ©gale ». 1 - Walter Zurbuchen, Quelle heure est-il ? », Revue du Vieux GenĂšve, 1976, p. 20-21. 2Dans un lieu donnĂ©, midi » dĂ©signe le milieu de la journĂ©e, Ă  la mi-temps du lever et du coucher du soleil. On a longtemps, en toutes saisons, divisĂ© le jour en 12 heures et la nuit aussi, heures inĂ©gales sauf aux Ă©quinoxes, mais l’invention des horloges Ă  poids a permis de donner la mĂȘme durĂ©e aux heures du jour et de la nuit heures Ă©quinoxiales. D’un midi » au suivant il s’écoule une durĂ©e un peu variable, d’environ 24 de nos heures », le jour solaire vrai » ; l’observation du ciel donne l’ heure locale vraie ». Pour ne pas demander aux horlogers de construire des horloges Ă  vitesse variable selon les Ă©poques de l’annĂ©e, on a privilĂ©giĂ© un temps moyen » artificiel, Ă©tabli d’aprĂšs la moyenne des jours solaires ; la premiĂšre dĂ©cision officielle a Ă©tĂ© prise Ă  GenĂšve le 1er janvier 17801. Il peut y avoir une diffĂ©rence d’une quinzaine de minutes, d’avance ou de retard, entre l’heure du temps moyen et l’heure vraie. C’est l’heure moyenne qui scande notre vie, si nous nous rĂ©fĂ©rons au temps des horloges plutĂŽt qu’à la nature. Les inconvĂ©nients des heures locales 3Cela aboutissait Ă  une notion d’heure locale rationnelle, commode, mais il y a sur notre planĂšte autant d’heures locales que de longitudes diffĂ©rentes pour aussi innombrables qu’elles soient, elles Ă©taient adaptĂ©es Ă  une population sĂ©dentaire. Elles sont devenues gĂȘnantes avec le dĂ©veloppement des communications rapides vers le milieu du xixe siĂšcle. 2 - Sanford Fleming et al., Universal or cosmic time, together with other papers, Toronto, Council of ... 4Une documentation considĂ©rable a Ă©tĂ© publiĂ©e sur le sujet par des astronomes et par des spĂ©cialistes des transports. Parmi les travaux les plus substantiels2, citons en 1885 celui de Sanford Fleming, chef des voies de communication du Canada, et le livre de Derek Howse 1980, directeur de la navigation et de l’astronomie du National Maritime Museum de Greenwich. 5Il fallait prendre conscience des inconvĂ©nients des heures locales, inventer un temps Ă  valeur gĂ©ographiquement plus Ă©tendue, poursuivre au plan national puis international l’uniformisation de l’heure, imaginer une heure standard », trouver les moyens pratiques d’obtenir cette uniformisation, convaincre de son opportunitĂ© les personnalitĂ©s-clĂ©s et passer Ă  la rĂ©alisation. 6Les mĂ©dias de cette Ă©poque n’avaient pas une diffusion rapide, de sorte que les idĂ©es lancĂ©es ici ou lĂ  pouvaient n’avoir aucun Ă©cho immĂ©diat ailleurs. Cependant, une fois les problĂšmes rĂ©solus tout paraĂźt aller de soi ; pour l’usager, les horaires des chemins de fer sont des donnĂ©es Ă©videntes de la vie courante. On regrette d’autant plus, ici, la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre bref pour rendre compte de la diversitĂ© des questions soulevĂ©es, techniques et humaines. 7Depuis le XVIIIe siĂšcle et le travail de mĂ©canique horlogĂšre de Pierre Le Roy, Ferdinand Berthoud et John Harrison, les marins, pour faire le point en mer, emportaient des chronomĂštres garde-temps, qui leur fournissaient en permanence l’heure d’une localitĂ© du globe aux coordonnĂ©es astronomiques bien dĂ©terminĂ©es. Ils voyageaient avec, par exemple, l’heure de Paris, de Cadix ou de Greenwich dans leur matĂ©riel de navigation. On a aussi proposĂ© de transporter l’heure » au cours de trajets terrestres, mais l’objectif Ă©tait diffĂ©rent ; dĂšs 1840, en effet, le capitaine Basil Hall 1788-1884 eut l’idĂ©e de faire marquer par tous les bureaux de poste britanniques la mĂȘme heure, qui serait donnĂ©e par des chronomĂštres apportĂ©s de Londres par la malle-poste. En 1842, un rapport Ă©tait publiĂ©, sur la proposition du mĂ©tĂ©orologiste Follett Osler, demandant l’instauration d’une heure commune pour toute la Grande-Bretagne. Ce fut presque rĂ©alisĂ© en une dĂ©cennie. 8L’époque des diligences cĂ©da la place Ă  l’ùre des chemins de fer. À moins de circuler selon des arcs de mĂ©ridiens, les trains passaient par des stations dont les heures locales Ă©taient diffĂ©rentes les unes des autres. Or ils fonctionnaient avec des horaires rĂ©guliers les responsables de la marche de chaque train devaient savoir Ă  quelle heure il fallait arriver Ă  tel ou tel endroit ; la situation risquait d’ĂȘtre intenable on rĂ©gla chaque ligne en fonction de l’heure d’une seule localitĂ©, celle d’un terminus ; en France, ce fut l’heure de Paris. Cela n’annulait pas la dualitĂ© avec l’heure, locale, utilisĂ©e par le voyageur montant dans le train. 9Comment s’organiser par rapport Ă  cette dualitĂ© ? Le cas de l’Allemagne prĂ©sente un intĂ©rĂȘt particulier, du fait du nombre des États qui composaient cet empire. Les heures locales des diverses mĂ©tropoles Berlin, Dresde, Cologne, etc. servaient d’heures rĂ©gulatrices pour les diverses lignes de chemins de fer. On unifia les choses pour toute l’Allemagne du Nord et l’Elsass-Lothringen ; cependant le rĂšglement du 4 janvier 1875 exigeait que chaque station ait une horloge rĂ©glĂ©e sur l’heure locale et que les guides horaires destinĂ©s au public donnent l’heure locale de chacune des localitĂ©s desservies ; Ă  en croire les horaires annoncĂ©s, il fallait prĂšs d’une heure de plus pour aller de Cologne Ă  Berlin que de Berlin Ă  Cologne les longitudes en Ă©taient la cause. Les conducteurs de trains n’avaient pas Ă  connaĂźtre le temps local, ils se guidaient d’aprĂšs leurs propres chronomĂštres, en se conformant aux horaires de service Ă©tablis pour eux, diffĂ©rents des horaires destinĂ©s au public. 10Dans presque toute l’Europe, les compagnies ont pris pour heure normale celle de la capitale. Toutefois, la SuĂšde, Ă  la capitale trop excentrique, se rĂ©gla sur le mĂ©ridien de 15° Ă  l’est de Greenwich, une heure ronde de dĂ©calage, comme par prĂ©monition des fuseaux horaires ; la BaviĂšre, Ă  l’aire disjointe, prit l’heure de Ludwigshafen et celle de Munich ; l’Italie se rĂ©glait sur Turin, Florence, etc. ; l’Autriche-Hongrie et la Russie avaient de multiples rĂ©fĂ©rences horaires. Ces heures centralisĂ©es ne concernaient d’abord que les chemins de fer, mais le rĂŽle croissant de ces derniers dans la vie de la sociĂ©tĂ© provoqua partout les mĂȘmes nĂ©cessitĂ©s qu’en Grande-Bretagne ; les divers États europĂ©ens unifiĂšrent peu Ă  peu les heures de leur vie civile en les calquant sur celle de la gare. Il ne s’agissait pas toujours d’heure lĂ©gale » ; ce n’était pas toujours la loi qui dĂ©finissait l’heure, mais bien les astronomes, en scrutant le ciel, mĂȘme si une somme d’initiatives locales se traduisait par quelques coups de pouce. Vers l’unification des heures les heures nationales 3 - Suzanne DĂ©barbat, 1891. L’heure de Paris devient l’heure nationale », CĂ©lĂ©brations nationales, ... 11Pour unifier l’heure, il faut pouvoir la transmettre, si possible sans devoir transporter les horloges elles-mĂȘmes. Suzanne DĂ©barbat rappelle que l’amiral Ernest Mouchez, Ă  l’Observatoire de Paris, pouvait envoyer l’heure par le tĂ©lĂ©graphe devenu Ă©lectrique et aussi par la synchronisation directe3. Cela permit l’unification de l’heure dans Paris 1881. 12Ce sont bien les chemins de fer de France qui nous intĂ©ressent ici spĂ©cialement, mais les lignes de tous les pays Ă©taient tributaires les unes des autres. 13En opposition au systĂšme, compliquĂ©, qui s’est dĂ©veloppĂ© en Allemagne, les compagnies britanniques avaient commencĂ©, dĂšs novembre 1840, de mettre les horloges des gares Ă  l’heure de Londres et de chiffrer les horaires des trains par rapport au temps de Londres. En 1847 un organisme de coordination des chemins de fer recommandait de prendre en compte l’heure de l’Observatoire royal voisin, Greenwich ; la diffĂ©rence Ă©tait de 23 secondes. 14Dans toutes les localitĂ©s oĂč les trains s’arrĂȘtaient, rĂ©gnait, bien sĂ»r, une heure locale, censĂ©e ĂȘtre celle de la vie ordinaire des gens ; on y ajoutait l’heure de la gare, celle des trains, qui Ă©tait l’heure de Greenwich. Mais les habitants prirent l’habitude de se rĂ©fĂ©rer Ă  l’heure de la gare pour la vie civile. Howse signale que quelques villes occidentales de la Grande-Bretagne, Ă©loignĂ©es du mĂ©ridien de Greenwich, conservĂšrent leurs heures locales plus longtemps que les autres ; mais il affirme qu’en 1855 98 % des horloges publiques britanniques Ă©taient Ă  l’heure de Greenwich. 15En France, cette Ă©volution, initialement provoquĂ©e par les besoins des chemins de fer, conduisait vers l’uniformitĂ© de la notation du temps, d’une longitude Ă  l’autre, pour l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. L’Observatoire de Paris diffusa l’heure parisienne Ă  Rouen 1880, au Havre un an plus tard, puis Ă  La Rochelle, Nancy, etc. ; Ă  Besançon un observatoire dĂ©terminait l’heure locale, mais depuis le 1er janvier 1890 la municipalitĂ© lui demanda de donner l’heure du mĂ©ridien de Paris, pour rĂ©gler les horloges publiques de la ville sur l’heure nationale » les Bisontins appelaient ainsi l’heure des chemins de fer. L’heure de Rouen 4 - Louis DE BusschĂšre, Note sur la situation actuelle de l’unification des heures », Bulletin de l ... 16Jusqu’en 1891 la situation en France ressemblait Ă  ce qui se passait initialement en Grande-Bretagne ; il y avait l’heure locale et l’heure de la gare, qui Ă©tait celle du temps moyen de la capitale. On voyait ces deux heures sur les cadrans extĂ©rieurs des gares et dans les cours et salles de dĂ©part. Mais on connaĂźt la plaisanterie qui trop embrasse manque le train » les voyageurs habituĂ©s aux diligences avaient peut-ĂȘtre la hantise des horaires minutĂ©s des trains ; en fait, ils avaient tendance Ă  arriver en avance, comme aujourd’hui dans les aĂ©roports ; quant aux responsables des chemins de fer, afin d’éviter d’éventuelles rĂ©clamations des voyageurs, ils introduisirent un perfectionnement supplĂ©mentaire, pour aider les voyageurs Ă  ne pas manquer le train » on mit tous les trains en retard par rapport aux horaires annoncĂ©s4 ; sur les trottoirs de dĂ©part, on lisait une troisiĂšme heure », en retard par rapport Ă  l’heure officielle de la gare » et sur laquelle les trains se rĂ©glaient effectivement. Au dĂ©but ce dĂ©calage Ă©tait de 3 minutes dans le rĂ©seau du Nord et de 5 dans les autres ; en 1887 on unifia le retard Ă  5 minutes pour tous les rĂ©seaux ; en Belgique, il Ă©tait de 5, 7 ou 10 minutes. Louis De BusschĂšre 1891 cite Wilhem de Nordling, pour qui ce dĂ©calage Ă©tait destinĂ© Ă  donner des jambes aux voyageurs attardĂ©s ». 17Ainsi donc, les chemins de fer, en France, Ă©taient rĂ©glĂ©s non pas sur les heures locales de la vie de tout le monde, ni sur l’heure de la gare », heure de Paris gĂ©nĂ©ralisĂ©e, mais sur le mĂ©ridien situĂ© Ă  5 minutes de retard de temps, soit 1°15’ de longitude ouest de Paris, le mĂ©ridien de Rouen. Pour une localitĂ© donnĂ©e, le dĂ©part d’un mĂȘme train se faisait Ă  trois heures nominales diffĂ©rentes. Joseph Rocca soulignait que l’heure de Rouen rĂ©glait le plus important des services publics. Cette particularitĂ© française fut supprimĂ©e le 11 mars 1911. 5 - Charles Lallemand, L’unification des heures et le systĂšme des fuseaux horaires », Revue scienti ... 18Entre ces diverses mesures et la promulgation de l’heure lĂ©gale, des avancĂ©es essentielles se sont dĂ©roulĂ©es en AmĂ©rique, grĂące aux AmĂ©ricains du Nord, avec leur admirable sens pratique de Business’ men »5. Le systĂšme amĂ©ricain 6 - Wilhem de Nordling, L’unification des heures », Revue gĂ©nĂ©rale des chemins de fer, avril 1888, ... 19En AmĂ©rique du Nord, jusqu’en 1884 les horaires des trains Ă©taient Ă©tablis, comme initialement en Europe, d’aprĂšs l’heure locale de la ville la plus importante de la ligne ou d’une ville terminus. Dans une mĂȘme salle de gare, plusieurs horloges indiquaient des heures diffĂ©rentes selon les lignes concernĂ©es, en plus de l’heure locale que le voyageur avait peut-ĂȘtre sur sa montre. Les quelque 75 heures locales utilisĂ©es dans l’ensemble des États-Unis rendaient compliquĂ©e la consultation des guides des chemin de fer. Le chef de gare doit chiffrer diffĂ©remment le dĂ©part d’un mĂȘme train s’il s’adresse au personnel du train ou au personnel de la gare ou au public6. 7 - Wilhem de Nordling, L’unification des heures », Bulletin de la sociĂ©tĂ© de gĂ©ographie, sĂ©rie 7, ... 8 - Louis DE BusschĂšre, art. citĂ©. 20Qui a inventĂ© le systĂšme des fuseaux horaires et de l’heure standard ? Pour Nordling 1890, Il serait difficile de dire qui en a eu la premiĂšre idĂ©e, tant elle est naturelle, mais il est certain que ce sont les AmĂ©ricains qui, les premiers, l’ont appliquĂ© en grand [...] »7. Pour Allen 1884, citĂ© par Louis De BusschĂšre 1890 almost every city in the country has recently discovered that within its borders dwelt the Father of standard time8. » En fait, des propositions concernant l’heure ont Ă©tĂ© Ă©mises par une dizaine d’auteurs, si ce n’est plus. Selon Nordling 1890 l’auteur principal du systĂšme » aurait Ă©tĂ© Sandford Fleming, alors ingĂ©nieur en chef du chemin de fer Transcontinental du Canada ». Mais depuis longtemps personne ne conteste plus que la prioritĂ© revienne Ă  Charles Ferdinand Dowd qui, lui, n’était pas un cheminot, ce qui pouvait nuire Ă  son image auprĂšs des professionnels et Ă  son aptitude Ă  les convaincre. 9 - Charles Ferdinand Dowd, System of national time for rail-roads; a specimen table and a time gazet ... 21La ville de Saratoga Springs, dans l’État de New York, se targue d’ĂȘtre celle oĂč Dowd a inventĂ© l’heure standard et les fuseaux horaires9. Dowd Ă©tait nĂ© Ă  Madison Connecticut le 25 avril 1825 ; il avait obtenu en 1853 un PhD de thĂ©ologie Ă  l’UniversitĂ© Yale, Ă  New Haven, ce qui lui valait le titre de Doctor ou de Reverend. C’était un Presbyterium clergyman ». 10 - Wall Street daily News November 16, 1904, Charles Ferdinand Dowd. » 22De 1865 Ă  1898, il dirigeait une Ă©cole pour jeunes filles, le Temple Grove Ladies Seminary, remplacĂ© actuellement par le Skidmore College. AprĂšs une vie largement consacrĂ©e Ă  rendre service aux chemins de fer, il mourut le 12 novembre 1904, ingrate fatalitĂ© ferroviaire, sous les roues d’une locomotive Ă  un passage Ă  niveau de Saratoga Springs10. 23Il n’y avait aucun lien entre la profession de Dowd et son intĂ©rĂȘt pour les problĂšmes de la dĂ©signation de l’heure, mais c’était un homme d’ordre. Il savait que les chemins de fer anglais Ă©taient rĂ©glĂ©s d’aprĂšs une heure unique, celle de la capitale ou plutĂŽt celle de l’Observatoire de Greenwich. Il pensait que cela n’était pas rĂ©alisable aux États-Unis Ă  cause des distances trop grandes Ă  peu prĂšs quatre heures de diffĂ©rence entre les heures locales des deux cĂŽtes ocĂ©aniques du pays. Il eut l’idĂ©e d’une division selon des mĂ©ridiens, en quatre sections qui diffĂ©reraient l’une de l’autre de 15° de longitude et seraient dĂ©calĂ©es d’une heure ronde ; les horloges rĂ©glant les horaires des trains de tous les États-Unis marqueraient toutes la mĂȘme minute. 24Il prĂ©senta son idĂ©e en octobre 1869 Ă  une assemblĂ©e de responsables des Trunk Lines » Ă  New York. Le comitĂ© de cette assemblĂ©e approuva le principe, mais demanda comment cela pourrait se rĂ©aliser en dĂ©tail. À l’automne de 1870, Dowd publia une brochure donnant la correction des heures locales de plus de 8 000 localitĂ©s et une carte reprĂ©sentant les zones horaires qu’il prĂ©conisait. L’ensemble Ă©tait rapportĂ©, comme cela avait Ă©tĂ© le cas en Angleterre, Ă  une longitude nationale, en l’occurrence celle de Washington. Les Trunk Lines ne le prirent pas en considĂ©ration. 25Dowd multiplia les interventions auprĂšs des autres organisations. Le comitĂ© d’Atlanta, en GĂ©orgie, proposa de remplacer la rĂ©fĂ©rence de Washington par New York ; cela entraĂźnait un dĂ©calage de 3° de longitude des mĂ©ridiens repĂšres, soit 12 minutes de temps dans les dĂ©calages des heures nominales, et c’était plus commode pour certaines sections. Mais pour des raisons d’universalisme Dowd ne souhaitait pas abandonner un mĂ©ridien national au profit d’un mĂ©ridien local ; par ailleurs New York est Ă  74° 1’ de longitude ouest par rapport Ă  Greenwich ; Dowd aimait mieux se rĂ©fĂ©rer au chiffre rond, au 75e mĂ©ridien Ă  l’ouest de Greenwich, soit moins de 4 minutes de temps par rapport Ă  New York ; ce choix heurtait les ressentiments des AmĂ©ricains Ă  l’égard de leur ancienne mĂ©tropole, mais il avait l’avantage de tout rapporter au systĂšme de mĂ©ridiens adoptĂ© par la marine amĂ©ricaine. Dowd continua ses dĂ©marches sur ces bases. 26Les responsables des sociĂ©tĂ©s ferroviaires tergiversaient, notant que beaucoup de voyageurs ne faisaient que de courts trajets. Ils penchaient pour une adoption ligne par ligne, chaque compagnie agissant librement. Dowd chercha Ă  convaincre les entreprises une par une. Le problĂšme commençait d’ailleurs Ă  ĂȘtre dans l’air du temps. Ainsi, en 1879, Sanford Fleming adressait Ă  l’AcadĂ©mie de Toronto un mĂ©moire proposant d’une part comme mĂ©ridien initial celui du dĂ©troit de Bering et d’autre part la division du globe en 24 fuseaux de 15° chacun en longitude. En mai 1879, intervint la Metrological Society il y eut un comitĂ© de l’heure standard, prĂ©sidĂ© par Cleveland AbbĂ©, qui Ă©tudia le sujet. D’un autre cĂŽtĂ©, l’American Railway Association confia la question Ă  son secrĂ©taire, William F. Allen, l’éditeur du Travelers Official Railway Guide, qui prĂ©senta son rapport Ă  Saint Louis en avril 1883 ; il proposait le systĂšme de Dowd. 27La General Time Convention groupait les dĂ©lĂ©guĂ©s de 35 rĂ©seaux du Canada et du Nord des États-Unis. Elle se rĂ©unissait deux fois par an. En avril 1883, Ă  Saint Louis, elle Ă©tudia longuement la question. Le 11 octobre 1883, Ă  Chicago, elle dĂ©cida l’adoption des fuseaux horaires, rĂ©glĂ©s sur Greenwich, qui entrĂšrent en vigueur le 18 novembre. Le 17 octobre, Ă  New York, la Southern Time Convention concernant 34 compagnies des États du Sud prit la mĂȘme dĂ©cision, qui fut appliquĂ©e le 20 novembre. 11 - Louis DE BusschĂšre, art. citĂ©. 28Il s’agissait de la dĂ©nomination des heures, Ă  l’usage des chemins de fer seulement. Cela ne changeait rien ni Ă  la rĂ©alitĂ© des horaires des trains, ni Ă  la vie courante des personnes. Cependant les Nord-AmĂ©ricains adoptĂšrent trĂšs vite l’heure de leur fuseau, l’heure des chemins de fer, Ă  la place des heures locales, pour l’ensemble de la vie civile. Quatre mois aprĂšs les dĂ©cisions des compagnies, le 9 avril 1884 William F. Allen affirmait que 90 % des AmĂ©ricains avaient abandonnĂ© leurs heures locales11. Depuis le 14 mars 1884, de par la loi, Washington Ă©tait Ă  l’heure du mĂ©ridien 75° ouest de Greenwich. La confĂ©rence de Washington 29L’Europe ne se prĂ©occupait pas des dĂ©bats ferroviaires amĂ©ricains, mais les astronomes et les gĂ©odĂ©siens souhaitaient unifier leurs notations horaires et celles des longitudes. L’association gĂ©odĂ©sique tint sa 7e confĂ©rence Ă  Rome le 15 octobre 1883 ; elle optait pour Greenwich comme mĂ©ridien origine et pour une heure qui serait celle de Greenwich comptĂ©e de 0 Ă  24 avec 0 Ă  minuit moyen. Ces recommandations, d’ordre scientifique, ne concernaient pas la vie sociale, mais la confĂ©rence souhaitait que l’heure de Greenwich soit utilisĂ©e par le service intĂ©rieur des chemins de fer et par les postes et tĂ©lĂ©graphes ; elle souhaitait un accord international. 12 - Jules Janssen, Notice sur le mĂ©ridien et l’heure universels », Annuaire du bureau des longitude ... 30Retour en AmĂ©rique. Le gouvernement des États-Unis provoqua la rĂ©union Ă  Washington d’un congrĂšs diplomatique et scientifique, qui se tint du 1er octobre au 1er novembre 1884 Ă  Washington, en vue d’une entente sur ces questions12. La France Ă©tait reprĂ©sentĂ©e Ă  l’International Meridian Conference par un ministre plĂ©nipotentiaire et par l’astronome Jules Janssen, qui souhaitait l’adoption non pas du mĂ©ridien de Paris, rĂȘve utopique, ni surtout de celui de Greenwich, abhorrĂ©, mais d’un mĂ©ridien neutre, vers les Açores ou le dĂ©troit de Bering. Cela aurait conduit Ă  rĂ©ajuster les habitudes de tous les marins du monde et Ă  rectifier toutes les cartes existantes. 31Or, coĂŻncidence Ă©tonnante, la General Time Convention » des chemins de fer se rĂ©unissait au mĂȘme moment Ă  Philadelphie. Le 9 octobre 1884, elle votait une motion informant la confĂ©rence internationale des mĂ©ridiens rĂ©unie Ă  Washington que le systĂšme basĂ© sur l’heure des mĂ©ridiens de 75, 90, 105 et 120° de longitude ouest de Greenwich Ă©tait entiĂšrement satisfaisant et qu’il serait inopportun d’adopter un autre mĂ©ridien initial. Allen lui-mĂȘme Ă©tait parmi les dĂ©lĂ©guĂ©s des États-Unis Ă  la ConfĂ©rence de Washington. C’est donc Ă  Washington que les dĂ©lĂ©guĂ©s europĂ©ens en tout cas les Français apprirent l’invention gĂ©niale des fuseaux horaires, compromis idĂ©al entre l’heure universelle et les heures locales en AmĂ©rique, sa rĂ©alisation Ă©tait un fait accompli, avec quatre fuseaux en usage. 32Pour revenir au programme de la confĂ©rence, des votes Ă  de trĂšs fortes majoritĂ©s approuvĂšrent d’abord l’idĂ©e d’un mĂ©ridien initial unique, puis que ce soit celui du centre de l’instrument mĂ©ridien de l’Observatoire de Greenwich, que les longitudes soient comptĂ©es Ă  partir de ce mĂ©ridien, que le jour universel soit un jour solaire moyen commençant Ă  minuit moyen du premier mĂ©ridien au moment du dĂ©but du jour civil et du changement de date sur ce mĂ©ridien, et que le jour soit comptĂ© de 0 Ă  24 heures. Enfin les dĂ©lĂ©guĂ©s français, sĂ»rs de la haute valeur de ce que la France avait apportĂ© Ă  l’humanitĂ©, souhaitaient la gĂ©nĂ©ralisation du systĂšme dĂ©cimal aux angles et aux longitudes ; la confĂ©rence se contenta de demander qu’on reprenne les Ă©tudes dans ce sens. La confĂ©rence n’avait pas pouvoir de dĂ©cision ; elle n’a pas Ă©tĂ© suivie d’un accord international officiel. Par ailleurs la question des fuseaux horaires, Ă©voquĂ©e au cours des sĂ©ances, n’apparaĂźt pas dans les conclusions, mais elle relevait de l’évidence et les dĂ©bats ne portaient plus que sur la dĂ©signation des 24 fuseaux numĂ©ros, lettres ou termes gĂ©ographiques. Vers la gĂ©nĂ©ralisation des fuseaux horaires 13 - Charles Lallemand, L’heure lĂ©gale et les fuseaux horaires », Revue scientifique, 16 avril 1898, ... 33AprĂšs la confĂ©rence de Washington, il paraissait logique d’adapter Ă  l’Europe le systĂšme amĂ©ricain »13. La Grande-Bretagne rĂ©glait dĂ©jĂ  ses chemins de fer et sa vie courante sur l’heure de Greenwich ; elle n’avait qu’à maintenir le statu quo. La SuĂšde Ă©tait, par avance, dĂ©jĂ  rĂ©glĂ©e sur le fuseau de l’Europe centrale. Les autres États avaient chacun une heure nationale ; il s’agissait non seulement de l’abandonner, mais que ce soit au profit, si l’on peut dire, de l’heure d’un autre État, qui passait pour arrogant Rule, Britannia the World ». 34En 1888, Nordling signalait que le Bureau des longitudes prĂ©parait un projet de loi visant Ă  remplacer dans toute la France le temps moyen local, en vigueur Ă  l’époque, par l’heure de Paris ; cela ferait disparaĂźtre la diffĂ©rence entre l’heure civile usuelle, c’est-Ă -dire la multitude des heures locales, et l’heure officielle des chemins de fer. La loi fut votĂ©e. 14 - Louis DE BusschĂšre, art. citĂ©, 1891. 15 - Anatole Bouquet de La Grye, L’heure nationale », Revue scientifique, 7 mai 1898, p. 579-581. 35La France n’avait pas eu d’heure lĂ©gale » avant la loi du 14 mars 1891 qui faisait Ă©tat du seul mĂ©ridien de Paris. Quelque six ans aprĂšs la ConfĂ©rence de Washington, cela ressemblait un peu Ă  une provocation chauvine, mais restons positifs. Cette loi, Ă©crit L. De BusschĂšre, dĂ©montre le besoin qu’en France comme ailleurs on Ă©prouve d’unifier l’heure de la vie civile avec celle des chemins de fer14. » La loi officialisait comme heure lĂ©gale l’heure de la gare » qui Ă©tait dĂ©jĂ  celle de presque toute la France. NĂ©anmoins, la circulation rĂ©elle des trains restait en retard de cinq minutes par rapport Ă  celle-ci ; ils continuaient de rouler Ă  l’heure du mĂ©ridien de Rouen. Mais on parlait de plus en plus de l’heure de Greenwich. Pour l’hydrographe Anatole Bouquet de la Grye, la prĂ©fĂ©rence pour Greenwich au lieu de Paris Ă©tait, en fin de compte, une courbette devant la richesse commerciale de la Grande-Bretagne. C’était une inclinaison devant le veau d’or »15. 16 - Jules Janssen, La question du choix d’un mĂ©ridien initial », Bulletin de la sociĂ©tĂ© astronomiqu ... 36Il y avait un peu plus de neuf minutes de diffĂ©rence entre l’heure française et celle de Greenwich ; cela entraĂźnait la mĂȘme diffĂ©rence avec le temps des États voisins ralliĂ©s au systĂšme des fuseaux horaires. Janssen soulignait en 1897 que l’emploi de montres rĂ©glĂ©es sur le mĂ©ridien de Paris ne cause aucune gĂȘne aux voyageurs qui traversent notre frontiĂšre [...] les neuf minutes de diffĂ©rence [...] ne font que lui donner une lĂ©gĂšre avance »16. On pouvait soutenir que c’était nĂ©gligeable, surtout si l’on tenait compte, dans l’autre sens, des cinq minutes de retard des horaires des trains et, aussi, de la fourchette de l’imprĂ©cision des montres de l’époque. 37Les 9 et 10 dĂ©cembre 1896 se tenait une confĂ©rence europĂ©enne au cours de laquelle l’administration des chemins de fer belges proposa que les chemins de fer français augmentent le retard des trains et le portent Ă  9 minutes ; Ă  21 secondes prĂšs, on aurait mis les trains français non pas Ă  l’heure de Rouen mais Ă  celle de Greenwich ; cela ne se fit pas. 17 - Giuseppe Rocca, Les fuseaux horaires en Europe », Bulletin de la commission internationale du c ... 38Depuis 1874, dans l’Empire allemand, aux multiples États, on Ă©tablissait d’abord des horaires d’aprĂšs l’heure de Berlin, puis on les traduisait, si l’on peut dire, dans les diverses heures locales. Cela n’entraĂźnait pas d’erreurs, comme on aurait pu le craindre, mais ces complications n’étaient pas raisonnables. Le 8 octobre 1889 se rĂ©unissait le Verein fĂŒr Eisenbahnkunde, qui souhaitait une heure normale pour le service intĂ©rieur et extĂ©rieur des chemins de fer, rĂ©glĂ©e sur le mĂ©ridien situĂ© Ă  15° Ă  l’est de celui de Greenwich. Le Verein Ă©mit le vƓu que cela se gĂ©nĂ©ralise Ă  l’ensemble de la vie civile de l’Empire, comme rappelait-il, en Angleterre, SuĂšde, AmĂ©rique du Nord, et au Japon ; mais il fut ensuite dĂ©cidĂ© que la rĂ©forme n’aurait pas lieu avant que la vie civile se soit conformĂ©e Ă  cette maniĂšre de compter le temps. La Prusse inaugura l’adhĂ©sion au systĂšme des fuseaux horaires, pour le service intĂ©rieur des chemins de fer, le 1er juin 189117. 39C’est le 1er avril 1893 que l’heure rĂ©gulatrice liĂ©e au deuxiĂšme fuseau fut adoptĂ©e pour tous les usages de la vie publique et privĂ©e dans l’Allemagne entiĂšre ainsi que l’Autriche-Hongrie heure de l’Europe centrale, ce que nous appellerions aujourd’hui l’heure UTC +1. L’Allemagne avait une trĂšs grande Ă©tendue en longitude ; la rĂ©forme des heures simplifiait l’organisation des chemins de fer ; elle apportait un effet secondaire inattendu on a constatĂ© que la diffĂ©rence entre heure lĂ©gale, nouvelle, et heure locale, ancienne, s’accompagnait de nettes diffĂ©rences dans la consommation de gaz, augmentĂ©e Ă  l’ouest de l’Allemagne, oĂč la nouvelle heure officielle retardait celle de la vie civile, diminuĂ©e Ă  l’est, lĂ  oĂč l’heure nouvelle avançait la vie civile. L’adoption de l’heure d’un fuseau pouvait passer pour de pure forme, mais elle avait des consĂ©quences sur les dĂ©penses d’énergie. DĂšs 1906, le Hollandais Hubrecht proposait que certains États choisissent leur mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence en fonction des consĂ©quences Ă©conomiques de leur choix. N’insistons pas sur cette dĂ©couverte, dont les chemins de fer Ă©taient les responsables, mais dont ils n’avaient pas Ă  se prĂ©occuper. 40Tous les pays, les uns aprĂšs les autres, se mirent Ă  l’heure de Greenwich dĂ©calĂ©e d’un nombre entier d’heures. La France allait-elle le faire elle aussi ? Comme nous avions une heure lĂ©gale » depuis 1891, il fallait une dĂ©cision du lĂ©gislateur lui-mĂȘme pour en changer. Un dĂ©putĂ©, Gabriel Deville, fit en 1896 une proposition de loi pour rĂ©gler l’heure sur le mĂ©ridien de Greenwich. RepoussĂ©e. Une autre proposition fut faite en 1898 par le dĂ©putĂ© Boudenoot, demandant que l’heure lĂ©gale soit celle de Paris retardĂ©e de 9 minutes et 21 secondes ; sous cette forme enveloppĂ©e, la proposition n’engendra aucune discussion Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s ; l’urgence fut dĂ©cidĂ©e, urgence » dĂ©risoire il s’écoula plus de treize annĂ©es d’hĂ©sitations avant que la loi soit promulguĂ©e le 9 mars 1911. La loi annonçant le ralliement masquĂ© Ă  l’heure de Greenwich, retardant l’heure lĂ©gale de 9 minutes et 21 secondes par rapport au mĂ©ridien de Paris, s’accompagnait d’un arrĂȘtĂ© du sous-secrĂ©taire d’État aux Postes et TĂ©lĂ©graphes sur la proposition du directeur de l’exploitation tĂ©lĂ©graphique » ; le texte d’application aux chemins de fer de l’État figure dans le mĂȘme numĂ©ro du Journal officiel du 9 mars 1911, p. 1873, mais, diffĂ©rence de statut, dans la rubrique informations » de la partie non administrative du ; le texte fait Ă©tat de la nouvelle loi et annonce que Ă  partir de cette mĂȘme date la diffĂ©rence de cinq minutes qui existe entre les horloges intĂ©rieures et extĂ©rieures des gares sera supprimĂ©e [...] les horloges extĂ©rieures seront retardĂ©es de neuf minutes et les horloges intĂ©rieures de quatre minutes ». Les chemins de fer affectent d’ignorer les durĂ©es plus courtes que la minute. 41L’heure lĂ©gale de la France Ă©tait presque identique Ă  celle de nos voisins ; il s’en fallait de quelques centiĂšmes de seconde, nĂ©gligeables pour la vie courante et pour les horaires des trains. Cela a durĂ© jusqu’à la loi de 1977 qui dĂ©finit l’heure lĂ©gale d’aprĂšs l’heure UTC ». La loi française n’a jamais mentionnĂ© le nom dĂ©testĂ© de Greenwich. L’honneur national est sauf, et les responsables des chemins de fer ont obtenu l’unification de la notation du temps. 24 heures ? ou 12 et 12 ? 42Une autre question de temps » intĂ©ressait directement les chemins de fer. La tradition Ă©tait de compter jusqu’à 12 les 12 heures avant midi ainsi que les 12 heures aprĂšs midi. Les administrations françaises disaient du matin » et du soir » ; les tĂ©lĂ©grammes, en France, portaient, aprĂšs l’heure du dĂ©part, la lettre M matin ou S soir, et de mĂȘme les cachets postaux. Les anglophones disent ante ou post meridiem, ce qu’ils abrĂšgent en » ou », sans toujours savoir quels sont les mots ainsi raccourcis. Il y a lĂ  une petite complication pour la vie courante et pour les communications. C’est le royaume de Sardaigne qui fut le premier, en 1859, a imposer, dans les tĂ©lĂ©grammes, un dĂ©compte en une sĂ©rie unique de 24 heures. Pour les chemins de fer, l’indication des deux sortes d’heures, d’avant et d’aprĂšs midi, Ă©tait matĂ©rialisĂ©e de maniĂšre variĂ©e selon les guides horaires par exemple par des caractĂšres diffĂ©rents, mais les confusions Ă©taient possibles. 18 - L. Scolari et Giuseppe Rocca, ExposĂ© de la question du cadran de 24 heures article XV de la ci ... 43La confĂ©rence de Washington de 1884 avait recommandĂ© que l’heure universelle soit comptĂ©e de 0 Ă  24. Cela concernait les gens de sciences. Ce n’était pas dans les habitudes du public. La question se posait pour les chemins de fer. Or si le citoyen continuait Ă  toujours lire et Ă©noncer les heures jusqu’à 12, pouvait-on lui demander de comprendre de maniĂšre immĂ©diate des indications de 12 Ă  24 ? La premiĂšre objection provient, suivant Rocca, de l’antipathie prononcĂ©e du public pour toute nouveautĂ© qui vient froisser ses habitudes et dĂ©truire ses prĂ©jugĂ©s. C’est lĂ  qu’on doit trouver la cause des difficultĂ©s rencontrĂ©es par toutes les rĂ©formes ». On sait en effet qu’il est particuliĂšrement difficile de s’adapter Ă  un nouveau systĂšme d’unitĂ©s, de dĂ©comptes, et pas seulement en matiĂšre monĂ©taire. Rocca, rappelle d’aprĂšs Houzeau qu’il fallut plusieurs siĂšcles pour arriver Ă  l’uniformitĂ© des heures diurnes et nocturnes, plus d’un demi-siĂšcle pour la gĂ©nĂ©ralisation de l’usage du temps moyen prĂ©conisĂ© par GenĂšve en 1780. Les dĂ©bats se sont dĂ©roulĂ©s sur un ton paisible, sans polĂ©mique. Est-il possible que la nouvelle notation soit comprise du public, si elle n’est pas d’abord Ă©tendue Ă  la vie ordinaire ? Il faudrait contraindre les usagers, quand ils consultent les horaires, Ă  faire une opĂ©ration arithmĂ©tique pour se rendre compte de l’équivalence des heures. Et Rocca de dire que celui qui est capable de dĂ©chiffrer un horaire des trains donne dĂ©jĂ  la preuve d’une intelligence supĂ©rieure Ă  celle qui est nĂ©cessaire pour faire mentalement une soustraction moins douze »18. 44Robertson, de l’East Indian Railway, insiste sur le fait qu’aux Indes anglaises, on a adoptĂ© la nouvelle notation sans que cela n’ait apportĂ© aucune perturbation, ni auprĂšs des Anglais arrivant aux Indes et y trouvant un systĂšme nouveau pour eux, ni pour les autochtones, voyageurs ou employĂ©s. Il est clair, dit-il, qu’un homme qui ne serait pas capable de supputer le rĂ©sultat de 2 fois 12, ne serait pas apte au service du chemin de fer ». Il ajoute que celui qui dirait que le pays au nom duquel il parlerait ne parviendrait pas Ă  adopter les 24 heures, attribuerait Ă  ses compatriotes une intelligence infĂ©rieure Ă  celle des indigĂšnes des Indes orientales. Quant Ă  l’opportunitĂ© du systĂšme, Robertson admettait qu’il n’est pas indispensable d’inviter quelqu’un Ă  dĂźner Ă  20 heures » parce que pour une invitation Ă  dĂźner, 8 heures du soir » ne peut pas ĂȘtre confondu avec 8 heures du matin ». Cependant un ingĂ©nieur anglais lui a dit avoir manquĂ© un train parce qu’il avait confondu 7 heures du matin avec 7 heures du soir. 45Il se posait aussi la question du cadran lui-mĂȘme des horloges ; nos cadrans Ă©taient et sont encore divisĂ©s en 12 et non en 24. On a envisagĂ© une irrĂ©aliste modification technique, en construisant des horloges dont la petite aiguille faisait un tour par 24 heures, mais les nombres, trop rapprochĂ©s, Ă©taient peu lisibles. Il Ă©tait plus simple d’inscrire sur le cadran deux sĂ©ries de nombres, l’une allant jusqu’à 12 et l’autre de 12 Ă  24. Quant aux sonneries, pour Ă©viter le comptage fastidieux des 24 coups de minuit, on a proposĂ© de faire sonner successivement le premier chiffre puis le second ; 2+4 » signifierait 24 », mais comment reprĂ©senter le zĂ©ro ? Finalement, toutes les horloges sont restĂ©es au systĂšme 12 », pour les cadrans comme pour les sonneries. 46Une autre objection Ă©tait soulevĂ©e contre le systĂšme 24 », c’était la prononciation du nom des heures toutes les heures post meridiem se trouvent dotĂ©es de noms plus longs que les heures ante meridiem. C’est un vrai inconvĂ©nient, partiellement compensĂ© par la suppression de la mention matin ou soir, rĂ©alisĂ©e en France dans les indicateurs de 1913. La dĂ©cimalisation du temps et les problĂšmes de minutes 47Adapter la mesure du temps au systĂšme dĂ©cimal est une idĂ©e qui apparaĂźt de temps en temps. La Convention nationale avait dĂ©cidĂ© en 1793 de diviser le jour en 10 heures au lieu de 24, divisĂ©es en 100 minutes de 100 secondes. Le systĂšme a fait long feu. Actuellement, seuls les chronobiologistes, peut-ĂȘtre, notent les fractions de jour en chiffres dĂ©cimaux aprĂšs la virgule. C’est pourtant de maniĂšre tout Ă  fait banale qu’on divise la seconde de temps en dixiĂšmes, centiĂšmes, etc., de seconde. 19 - C. J. Van Mierlo, L’heure dĂ©cimale, comparaison des divers systĂšmes proposĂ©s », Bulletin de la ... 20 - Giuseppe Rocca, L’heure dĂ©cimale, le mĂ©ridien initial et les fuseaux horaires », Bulletin de la ... 48Une autre forme de dĂ©cimalisation a Ă©tĂ© proposĂ©e en septembre 1897, qui pouvait concerner les chemins de fer. Une commission a Ă©tĂ© constituĂ©e Ă  l’initiative du ministĂšre français de l’Instruction publique, pour Ă©tudier la dĂ©cimalisation du temps et de la circonfĂ©rence. On a envisagĂ© de faire commencer le systĂšme Ă  partir de notre heure duodĂ©cimale actuelle, qui serait divisĂ©e en 100 minutes de 100 secondes19. D’aprĂšs Giuseppe Rocca cela aurait un certain intĂ©rĂȘt pour les chemins de fer, en facilitant les calculs de durĂ©e des parcours, de vitesse des trains, etc. Un autre avantage serait de faire des minutes » plus courtes, qui dureraient seulement 36 de nos secondes habituelles, sexagĂ©simales les horaires des trains Ă©tant Ă©tablis en nombres entiers de minutes, cela donnerait plus de souplesse au choix de la durĂ©e des arrĂȘts. Mais il faudrait refaire les mĂ©canismes des horloges et des montres, et d’autre part les cadrans seraient d’une lecture plus difficile. Rocca concluait que les chemins de fer ne s’opposeraient pas Ă  cette rĂ©forme, mais qu’ils l’accepteraient sans aucun enthousiasme20. 49Une unitĂ© de temps se rapproche parfois de la minute ; c’est l’instant », dont la durĂ©e, brĂšve, dĂ©pend du contexte. Dans les annonces orales des trains, lorsque le prochain arrĂȘt est prĂ©vu pour dans quelques instants », il s’agit de deux ou trois minutes ; si nous supposons qu’ici quelques » signifie quatre ou cinq », on peut estimer que l’instant » de la SNCF dure Ă  peu prĂšs une bonne demi-minute... Conclusion 50La mesure du temps est fondamentalement l’affaire des astronomes ; la vie en sociĂ©tĂ© a conduit Ă  officialiser la compartimentation du temps, telle que nous la connaissons. Mais ce sont les communications rapides qui ont conduit Ă  normaliser, Ă  unifier, notre repĂ©rage dans le temps, et finalement Ă  faire intervenir la loi dans la rĂ©gulation temporelle de la sociĂ©tĂ©. 51L’heure UTC, les horloges Ă  affichage numĂ©rique, etc., reprĂ©sentent des aspects du progrĂšs scientifique et technique, mais cela ne doit pas faire oublier que les fuseaux horaires, notre heure lĂ©gale, le dĂ©compte des 24 heures, nous les devons essentiellement aux chemins de fer.

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