ï»żLa bible dit que dans la fin des temps,les choses vont se conpliquer Ă tous les niveaux. C'est une prophĂ©tie qui est entrain de s'accomplir au fur et Ă mesure que le monde avance. Et face Ă cette prophĂ©tie notre Dieu nous interpelle Ă la vigilance et Ă marcher d'une maniĂšre digne qui l'honore. 2 TimothĂ©e 31-5. Ă travers ces versets nous allons voir Ă©tape par Ă©tape les difficultĂ©s auxquelles nous serions exposĂ©s. Suivez avec moi!. Tellement les choses vont s'empirer que nous observerons les actions suivantes 1-Car les hommes seront Ă©goĂŻstes Les hommes sont mĂ©chants, ils n'aiment pas partager ou faire du bien,ils gardent pour eux seuls. 2-amis de l'argent L'amour de l'argent C'est aimer l'argent plus que Dieu ,au point de ne plus accorder de la valeur Ă l'ĂȘtre humain, sacrifier l'homme pour de l'argent, prĂȘt Ă tout pour de l'argent en livrant son sexe,son corps. 3-fanfarons Les hommes proclament ce qu'ils ne sont pas,ils font du bruit pour rien. 4-hautains Le mĂ©pris des valeurs des autres. L'inconsideration d'autrui. 5-blasphĂ©mateurs La haine pour DIEU Les hommes parlent mal de Dieu, mĂȘme le maudissent. 6-rebelles Ă leurs parents Le manque de respect Les enfants n'auront pas de respect pour leurs parents. 7- ingrats Le manque de reconnaissance, Les hommes ne sont pas reconnaissant Ă leur bienfaiteur et surtout au Dieu crĂ©ateur 8- irrĂ©ligieux La haine pour Les choses de Dieu, Les hommes combattent l'Eglise de Dieu,combattent les enfants de Dieu et les hommes de Dieu. 9-insensibles La disparition totale de la compassion, de la pitiĂ©,de la misĂ©ricorde. 10-dĂ©loyaux La malhonnĂȘtetĂ© Les hommes sont malhonnĂȘtes. La malhonnĂȘtetĂ© est comme un parfum pour hommes d'aujourd'hui. 11- calomniateurs Les faux tĂ©moignages,dire du mal de l'autre sans vĂ©rifier. 12-, intempĂ©rants Le manque de maĂźtrise devant les situations de la vie. 14- cruels Tuer l'homme est aujourd'hui est comme tuer un animal. 14-ennemis des gens de bien Les hommes vont manifester de la jalousie Ă l'endroit de ceux qui font le bien. Et leur crĂ©er des ennuis 15-traĂźtres Les hommes vont se trahir les uns les autres, et c'est ce que nous assistons aujourd' femme trahir son homme,idem pour l'homme. 16- emportĂ©s Les hommes vont se laisser entrainer par toute chose que ce soit mauvaise ou bonne 17-enflĂ©s d'orgueil Les hommes vont prendre la place de Dieu, ils vont se proclamer Dieu,nous assistons Ă toutes ces choses. 18-aimant le plaisir plus que Dieu Les hommes vont aimer les plaisirs plus que Dieu football,poker... 19-ayant l'apparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en fait la force Les hommes seront dans les Ă©glises faisant croire aux hommes qu'ils sont enfants de Dieu alors qu'ils feront le contraire de ce la parole de Dieu dit. 20- Ăloigne toi de ces hommes lĂ . Dieu nous demande de nous Ă©loigner de ces personnes et de nous attacher au bien, Ă l'obĂ©issance Ă sa voie. Pourquoi? Pour ne pas qu'ils corrompent nos bonnes mĆurs. Si vous vous trouvez dans ces cas de figures alors resaisissez-vous et repentez-vous. Car notre Seigneur JĂ©sus Christ revient bientĂŽt. Whatsaap+22555515931 Que Dieu nous aide! Serviteur wognin IsraĂ«l le Roc. Content created and supplied by IsraĂ«[email protected] via Opera News Opera News is a free to use platform and the views and opinions expressed herein are solely those of the author and do not represent, reflect or express the views of Opera News. Any/all written content and images displayed are provided by the blogger/author, appear herein as submitted by the blogger/author and are unedited by Opera News. Opera News does not consent to nor does it condone the posting of any content that violates the rights including the copyrights of any third party, nor content that may malign, inter alia, any religion, ethnic group, organization, gender, company, or individual. Opera News furthermore does not condone the use of our platform for the purposes encouraging/endorsing hate speech, violation of human rights and/or utterances of a defamatory nature. If the content contained herein violates any of your rights, including those of copyright, and/or violates any the above mentioned factors, you are requested to immediately notify us using via the following email address operanews-externalat and/or report the article using the available reporting functionality built into our Platform See More
CarriĂšreshachĂ©es, temps partiel, bas salaires De fait, les inĂ©galitĂ©s professionnelles qui persistent dans la sociĂ©tĂ© et dans le systĂšme actuel frappent de plein fouet leLa Descente aux Enfers Fresque byzantine Thessalonique par PĂšre Placide Deseille LE BUT DE LA CRĂATION Le chrĂ©tien est un homme qui attend. Le Seigneur nous dit dans lâĂvangile " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumĂ©es ; soyez semblables Ă des gens qui attendent leur maĂźtre Ă son retour des noces pour lui ouvrir dĂšs quâil viendra et frappera " Lc 12,35-36. Peu de textes nous rĂ©vĂšlent aussi parfaitement quels doivent ĂȘtre le sens et lâorientation profonde de la vie chrĂ©tienne. Le but de la crĂ©ation est la dĂ©ification de lâhomme et de lâunivers. Toute lâĂ©conomie du salut, lâĆuvre rĂ©demptrice du Christ, lâaction sanctificatrice du Saint Esprit, ont pour but de ramener lâhumanitĂ© dĂ©chue Ă la fin pour laquelle elle avait Ă©tĂ© créée, vers la plĂ©nitude de la dĂ©ification. Or câest par le retour du Christ, que nous attendons, que se rĂ©alisera lâaccomplissement suprĂȘme de ce dessein de Dieu, que cette Ă©conomie du salut atteindra son accomplissement ultime. Si nous voulons retrouver un christianisme vivant, qui soit pour nous une source perpĂ©tuelle de joie et dâĂ©lan spirituel, il faut que nous replacions au cĆur de notre vie chrĂ©tienne le dĂ©sir impatient et la certitude du retour glorieux du Seigneur, ce dĂ©sir et cette certitude qui animaient les premiĂšres gĂ©nĂ©rations chrĂ©tiennes. LâEsprit et lâĂpouse disent " Viens ! " Que celui qui entend dise " Viens ! " Que celui qui a soif vienne et que celui qui le dĂ©sire prenne de lâeau de la vie, gratuitement Ap 22,17. Lâessentiel du message chrĂ©tien, la " bonne nouvelle " du salut, est lâannonce de la rĂ©surrection, de lâirruption de la vie nouvelle et immortelle dans notre monde vouĂ© Ă la souffrance et Ă la mort, du fait du pĂ©chĂ© de lâhomme. Cette irruption de la vie vĂ©ritable sâest rĂ©alisĂ©e, fondamentalement, dans la rĂ©surrection du Christ, dans son passage pascal de la mort Ă la vie. DĂ©jĂ la mort est vaincue, dĂ©jĂ la vie a triomphĂ©. Mais il faut que chacun de nous, tout au long de sa vie, et 1âĂglise tout au long de son histoire, fasse sien ce passage, quâil le revive avec le Christ â ou plutĂŽt que le Christ le revive en lui â en apportant le consentement de sa libertĂ© Ă lâĆuvre de la grĂące divine. La Parousie du Christ, son avĂšnement glorieux Ă la fin des temps, manifestera tout ce qui Ă©tait virtuellement contenu dans la rĂ©surrection du Christ au jour de PĂąques, en faisant participer tout son Corps, qui est lâĂglise, Ă son triomphe dĂ©finitif sur le pĂ©chĂ©, la souffrance et la mort. Telles sont lâespĂ©rance de lâĂglise et sa certitude fondamentale. LâATTENTE DES DĂFUNTS Sur ce point, la pensĂ©e des PĂšres de lâĂglise diffĂ©rait de ce qui est devenu la position commune dans le christianisme occidental depuis le Moyen Age. Ă cette Ă©poque en effet, lâaccent se dĂ©place sur les fins derniĂšres de lâindividu ; on considĂšre que le sort Ă©ternel de chacun est dĂ©finitivement fixĂ© au moment de la mort les saints vont directement au ciel, les pĂ©cheurs non repentis vont en enfer, et ceux qui ont encore quelque peine Ă expier vont au purgatoire pour un temps plus ou moins long, mais leur salut final est assurĂ©. La rĂ©surrection finale nâapportera quâun complĂ©ment accidentel Ă la bĂ©atitude dĂ©jĂ plĂ©niĂšre des Ă©lus, ou au chĂątiment des damnĂ©s. Le jugement dernier ne fera que manifester la sentence dĂ©jĂ dĂ©finitive portĂ©e lors du " jugement particulier ", au moment de la mort. DĂšs lors, lâimportance accordĂ©e Ă la Parousie comme terme de lâhistoire, la tension eschatologique dans la vie du chrĂ©tien comme dans la vie de 1âĂglise, est singuliĂšrement amenuisĂ©e. Selon les PĂšres de 1âĂglise, ce nâest quâĂ la Parousie que les hommes entreront dans leur destinĂ©e dĂ©finitive, et le sort final de beaucoup ne sera fixĂ© que lors du jugement dernier. JusquâĂ la rĂ©surrection, les saints eux-mĂȘmes, bien quâils soient auprĂšs du Christ, sont dans un Ă©tat dâattente. La maniĂšre dont lâĂglise ancienne concevait la situation de diverses catĂ©gories de dĂ©funts dans lâattente de la Parousie pourrait se rĂ©sumer ainsi tout dâabord, la pensĂ©e chrĂ©tienne est absolument unanime pour affirmer que notre existence terrestre est unique. La foi chrĂ©tienne est inconciliable avec toute idĂ©e de vies successives et de rĂ©incarnation. Ce sont des conceptions qui se retrouvent souvent dans des courants philosophiques ou religieux non-chrĂ©tiens, surtout dâorigine extrĂȘme-orientale, mais elles sont absolument Ă©trangĂšres au christianisme. Câest une donnĂ©e fondamentale de la foi chrĂ©tienne que la vie terrestre est unique, et que le destin Ă©ternel de lâhomme se joue durant cette unique existence terrestre. AprĂšs la mort, lâĂąme reste aussi vivante, aussi consciente, aussi active que pendant la vie terrestre, quoique dâune autre maniĂšre. Mais elle ne peut plus rien pour son propre salut. Elle ne peut pas non plus entrer en communication avec les vivants, sauf permission divine, et toutes les formes dâĂ©vocation magique des dĂ©funts, de communication mĂ©diumnique avec eux et de spiritisme ont toujours Ă©tĂ© condamnĂ©es aussi bien par la Parole de Dieu dans lâAncien Testament que par la conscience chrĂ©tienne Ă travers les siĂšcles Quâon ne trouve chez toi personne qui sâadonne Ă la divination et Ă la magie..., qui ait recours aux charmes, qui consulte les Ă©vocateurs et les devins et qui interroge les morts. Car tout homme qui fait ces choses est en abomination au Seigneur Dt 18,10. Dans la tradition orthodoxe, qui se fonde sur les visions dont certains saints ont Ă©tĂ© favorisĂ©s, on estime que durant les deux premiers jours aprĂšs la mort, lâĂąme reste encore sur terre, parcourant les lieux oĂč elle a vĂ©cu et auxquels elle a Ă©tĂ© attachĂ©e durant sa vie terrestre. Ă partir du troisiĂšme jour, elle passe par ce que les PĂšres de lâĂglise appellent les " postes de pĂ©age ". Ces "pĂ©ages" sont reprĂ©sentĂ©s de la maniĂšre suivante dans des visions de saint Antoine le Grand que nous raconte saint Athanase Un jour, sur le point de manger, Ă©tant debout pour prier vers la neuviĂšme heure, il se vit lui-mĂȘme ravi en esprit. Chose Ă©tonnante, debout, il se vit lui-mĂȘme hors de lui-mĂȘme comme conduit Ă travers les airs par certains personnages ; ensuite il en vit dâautres, amers et cruels, debout dans lâair et voulant lâempĂȘcher de monter. Ses conducteurs le dĂ©fendant, les autres demandĂšrent sâil leur Ă©tait soumis et voulurent lui faire rendre des comptes depuis sa naissance. Les guides dâAntoine sây opposĂšrent, disant aux adversaires Le Seigneur a remis les fautes commises depuis sa naissance ; vous pouvez lui demander compte de celles quâil a commises depuis quâil sâest fait moine et consacrĂ© au Seigneur. Les adversaires lâaccusaient, sans pouvoir rien prouver La route fut libre et sans obstacles. Alors Antoine se vit revenir ; debout devant soi, et de nouveau il fut lui-mĂȘme. Oubliant son repas, il passa le reste du jour et la nuit dans les gĂ©missements et la priĂšre. Il admirait par quelle lutte et quels labeurs il faut traverser les airs et il se souvenait de ce que dit lâApĂŽtre du prince de la puissance de lâair Ăp 2,2. Lâennemi a pouvoir de combattre et dâempĂȘcher ceux qui montent Ă travers les airs. Il faisait donc surtout cette exhortation " Câest pourquoi prenez lâarmure de Dieu, afin de pouvoir rĂ©sister aux jours mauvais en sorte que lâadversaire soit dans la confusion nâayant aucun mal Ă dire de nous " 2 Co 12,2. Plus tard, il eut une controverse avec quelques visiteurs concernant le passage et le sĂ©jour de lâĂąme aprĂšs la mort ; la nuit suivante, quelquâun lâappela dâen haut " Antoine, lĂšve-toi et regarde. " Il sortit, car il savait Ă qui il convenait dâobĂ©ir ; levant les yeux, il vit un ĂȘtre gĂ©ant, affreux, redoutable, debout et atteignant les nuĂ©es. Des ĂȘtres paraissant ailĂ©s montaient. Le gĂ©ant Ă©tendait les mains, empĂȘchait les uns ; les autres, volant au-dessus, traversaient, Ă©taient conduits en haut sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s. Pour ces derniers, le grand grinçait les dents ; il se rĂ©jouissait de voir tomber les autres. AussitĂŽt Antoine perçut une voix " Comprends ce que tu vois. " Lâesprit lui fut ouvert il comprit que câĂ©tait le passage des Ăąmes, que le gĂ©ant debout Ă©tait lâennemi qui porte envie aux fidĂšles, rĂšgne sur ceux qui se sont soumis Ă lui et les empĂȘche de passer ; mais ne peut dominer dâen haut ceux qui ne se sont pas laissĂ© persuader par lui. Averti par cette nouvelle vision, il luttait de plus en plus pour progresser chaque jour 1. Ainsi, pendant les quarante jours qui prĂ©cĂšdent lâattribution Ă lâĂąme du dĂ©funt de ce qui sera son sĂ©jour provisoire jusquâĂ la Parousie, les dĂ©mons prĂ©sentent tout ce quâelle a pu commettre comme fautes durant sa vie terrestre ; son seul recours est alors le repentir quâelle a manifestĂ© pour les pĂ©chĂ©s qui lui sont reprochĂ©s, les bonnes Ćuvres quâelle a accomplies durant sa vie terrestre et lâintercession de lâĂglise et des saints. La priĂšre pour les dĂ©funts revĂȘt ainsi, dĂšs le moment de leur mort, une grande importance ; elle protĂšge lâĂąme et la dĂ©fend contre les entreprises des dĂ©mons. LE LIEU DE RAFRAĂCHISSEMENT ET DE REPOS Si lâĂąme traverse victorieusement ces postes de pĂ©age, si les dĂ©mons ne trouvent en elle rien quâils puissent revendiquer, elle est alors introduite par les anges dans le paradis ou le sein dâAbraham, dans ce " lieu de lumiĂšre, de rafraĂźchissement et de repos, oĂč il nây a ni douleur, ni larmes ", mais oĂč lâĂąme, au contraire, jouit en compagnie des saints dâun bonheur ineffable. Dans un trĂšs bel article quâelle avait consacrĂ© Ă " La bĂ©atitude dans lâOrient chrĂ©tien " 2, Myrrha Lot-Borodine rĂ©sumait ainsi lâenseignement de la tradition patristique sur ce sĂ©jour des bienheureux Requies aeterna requies beata [repos Ă©ternel repos des bienheureux]. Expression consacrĂ©e par lâĂglise, prĂ©sentĂ©e comme le vĆu suprĂȘme aux endormis dans le Seigneur, Ă ces destinĂ©es posthumes qui nâont plus de forme Ă nos yeux. Expression que lâon doit entendre dâabord au sens dâune cessation de toute activitĂ© externe in absolutione corporis [dans la dĂ©livrance du corps]. Lâimage trop familiĂšre du sommeil, si proche â en apparence â de la mort, peut prĂȘter Ă confusion et trahir une rĂ©alitĂ© autrement singuliĂšre et profonde. On devrait y reconnaĂźtre plutĂŽt cet Ă©tat de calme mental, appelĂ© par les Grecs apatheia, ou " impassibilitĂ© parfaite ", imitant la divine. DâaprĂšs saint Maxime qui reprend, en le rectifiant, lâidĂ©al des Alexandrins, câest lĂ une absence totale de trouble, de cogitation, une stabilitĂ© permanente de lâesprit nâaspirant plus au changement. Une tranquillitĂ© sereine, la magna tranquillitas saint Ambroise rĂ©gissant lâĂȘtre simplifiĂ© rĂ©duit Ă son essence mĂȘme, avec la suspension ou lâassoupissement des puissances. Oasis de la Paix, au-dessus de toute paix, celle que le monde ne donne pas, dĂ©tente et repos au pays de la Consolation Gloriosa requies futura [le glorieux repos Ă venir] saint Ambroise. VoilĂ le beatum esse [l'existence bienheureuse] de la premiĂšre rĂ©surrection. Ce repos inaltĂ©rable, qui nâexclut ni la conscience ni la vie intĂ©rieure, immanente Ă ce nouveau mode existentiel, est un Ă©tat Ă©minemment contemplatif dont le cĆur reste le symbole. LâĂcriture lâassimile au repos divin de la GenĂšse. Sur son modĂšle, en effet, le CrĂ©ateur institua jadis le sabbat dâIsraĂ«l, prototype du sabbatisme paradisiaque. Lâauteur de lâĂpĂźtre aux HĂ©breux, en reprenant lâantique menace du Seigneur courroucĂ© contre la race infidĂšle " Ils nâentreront pas dans mon repos " Ps 94,11, ajoute aussitĂŽt " Il y a donc un repos du sabbat rĂ©servĂ© au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses Ćuvres, comme Dieu sâest reposĂ© des siennes " He 14,19. Comparaison illuminatrice, que lâon retrouve dans lâadmirable office orthodoxe du Samedi de la Passion, ce " sabbat des sabbats " oĂč le Christ au SĂ©pulcre entra dans le repos bĂ©ni du triduum, ayant achevĂ© son Ćuvre salvifique. Et voici la haute parole ultime de 1âApocalypse " Oui, dit lâEsprit, quâils les saints se reposent maintenant, car leurs Ćuvres les suivent " Ap 14,13. Parole qui signifie la fin de tout travail, en tant que peine ou servitude. Et ailleurs, le lin pur dont sera revĂȘtue toute lâĂglise triomphante, ce sont les Ćuvres mĂȘmes des Saints Ap 19,8. Pareilles aux lys Ă©vangĂ©liques, qui ne tissent ni ne filent, les Ăąmes quiescentes sâĂ©panouissent, embaumĂ©es super omnia aromata [au-dessus de tout parfum] par leurs vertus. Elles sâĂ©panouissent dans la libertas paradisi [libertĂ© du paradis] en lâunion au Christ qui les porte en Lui. Câest lâharmonie bienheureuse, lâaccord de rĂ©solution, le non turban de la requies aeterna [l'imperturbabilitĂ© du repos Ă©ternel], ce dernier qualificatif impliquant une autre optique du temps, incompatible avec la nĂŽtre la durĂ©e sans durĂ©e ou sans succession dâĂ©tats. QuiĂ©tude qui prĂ©suppose le non posse peccare [l'incapacitĂ© de pĂ©cher] de la perfection, enfin atteinte avec la similitudo [la ressemblance Ă Dieu]. Perfection du vouloir et du pouvoir, infiniment supĂ©rieure Ă celle des ancĂȘtres, encore en devenir. Et avec elle, ce sera lâoffrande totale de lâimperturbatus amor [l'amour sans faille], lâagapĂ© divine et la joie perdurable du vacare Deo [Nom de Dieu] que seuls connaissent et goĂ»tent pleinement ceux qui, ayant mĂ»ri et portĂ© leur fruit terrestre, sâinfusent au silence des dons cĂ©lestes. Telle lâĂ©pouse du Cantique, lâĂąme quiescente fait entendre lâaveu secret de sa vigile Ego dormio sed cor meum vigilat [Je dors mais mon coeur veille - Ct 5,2]. Sommeil mystique de la micra anastasis [la " petite " ou premiĂšre rĂ©surrection] 3. Entre les saints et le monde des vivants, aucune communication " naturelle " ou de type spirite ne peut ĂȘtre lĂ©gitimement Ă©tablie cf. supra. Mais entre les Ă©lus et lâĂglise terrestre, un autre mode de communication, purement spirituel, mais non moins rĂ©el, existe. Dans la priĂšre, nous pouvons nous adresser Ă eux ; ils peuvent nous assister constamment. Entre la liturgie cĂ©leste quâils cĂ©lĂšbrent avec les anges et nos liturgies terrestres, il existe une mystĂ©rieuse compĂ©nĂ©tration quâĂ©voquent les mosaĂŻques et les fresques de nos Ă©glises. Mais quel que soit le bonheur dont jouissent ainsi les saints, ils sont encore sous le signe de lâattente. Leur bĂ©atitude ne sera parfaite quâau jour du retour du Christ et de la rĂ©surrection finale. LâHADĂS Quant aux pĂ©cheurs qui nâont pu franchir victorieusement lâĂ©preuve des " postes de pĂ©age " parce que leur repentir nâavait pas Ă©tĂ© suffisant et leurs bonnes Ćuvres trop rares, il vont dans un lieu de souffrance oĂč ils sont tourmentĂ©s par les dĂ©mons. Mais ici encore, la vision des PĂšres de lâĂglise diffĂšre de celle qui a prĂ©valu en Occident au Moyen Ăge. En premier lieu, cette souffrance nâa pas un caractĂšre dâexpiation et de " satisfaction " pĂ©nale temporaire. Le dĂ©funt ne peut plus rien pour lui-mĂȘme, et sa souffrance ne peut en aucune maniĂšre contribuer Ă sa dĂ©livrance. Il nâest pas condamnĂ© Ă une peine plus ou moins longue, Ă lâissue de laquelle il serait infailliblement sauvĂ©. Il nâest pas " au purgatoire ", mais dans lâHadĂšs, aux enfers, et son tourment, par lui-mĂȘme, ne peut avoir de fin. Mais en second lieu, cette souffrance nâa pas nĂ©cessairement un caractĂšre dĂ©finitif. La pensĂ©e commune de lâĂglise ancienne est en effet quâavant le jugement dernier, les damnĂ©s peuvent ĂȘtre sauvĂ©s, mais cela, uniquement grĂące Ă la priĂšre des membres de lâĂglise terrestre. Câest pourquoi la priĂšre pour les dĂ©funts revĂȘt, dans la conscience de lâĂglise ancienne et de lâĂglise orthodoxe dâaujourdâhui, une extrĂȘme importance il ne sâagit pas seulement en effet de prier pour que leur " temps de purgatoire " soit abrĂ©gĂ©, mais pour quâils soient dĂ©livrĂ©s de lâenfer Ă©ternel. Toutes les liturgies anciennes de lâĂglise lâattestent, y compris la liturgie romaine telle quâelle a Ă©tĂ© en vigueur jusquâĂ une date rĂ©cente jamais, dans sa priĂšre pour les dĂ©funts, lâĂglise nâa demandĂ© la " dĂ©livrance des Ăąmes du purgatoire " ; toutes les formules liturgiques demandent Ă Dieu dâĂȘtre misĂ©ricordieux dans son jugement et de dĂ©livrer le dĂ©funt de la mort Ă©ternelle. LâĂglise prie dâune part pour que les dĂ©funts soient protĂ©gĂ©s par la misĂ©ricorde divine lors de leur passage Ă travers les " postes de pĂ©age " et parviennent au paradis, et dâautre part, sâils sont dĂ©jĂ condamnĂ©s, pour que Dieu les sauve dans sa misĂ©ricorde. LE RETOUR DU CHRIST Ă LA FIN DES TEMPS Lâobjet de lâattente ardente de lâĂglise, des vivants et des dĂ©funts qui sont aussi des vivants est le retour du Christ. La fin des temps ne doit pas ĂȘtre conçue par le chrĂ©tien comme une catastrophe Ă redouter, mais comme la victoire dĂ©finitive du bien sur le mal, de Dieu et de son rĂšgne sur le Malin et sur tous ses alliĂ©s. La Parousie est la rĂ©ponse chrĂ©tienne au problĂšme du mal. Elle sera lâaccomplissement dĂ©finitif du mystĂšre de PĂąques, lâultime passage de la croix des Ă©preuves terrestres et celles des derniers temps, la " grande tribulation " eschatologique sera redoutable pour lâĂglise, Ă la joie radieuse de la rĂ©surrection. Câest dans cette perspective que nous devons envisager le jugement dernier. Comme tous les " jugements " divins dans la Bible, il sera essentiellement un acte de dĂ©livrance et de salut. Ceux qui seront condamnĂ©s, ce sont ceux qui se seront volontairement identifiĂ©s aux puissances du mal, Ă lâopposition au rĂšgne de Dieu, Ă son dessein de salut et de bonheur infini pour ses crĂ©atures. Ă leur dĂ©faite dĂ©finitive sâoppose la victoire de tous ceux qui auront acceptĂ© dâĂȘtre sauvĂ©s, dâĂȘtre aimĂ©s et dâaimer Celui qui les a aimĂ©s " Efforçons-nous donc avant tout de porter en nous la marque et le sceau du Seigneur Car au temps du Jugement, quand paraĂźtra la rigueur de Dieu " cf. Rm 11,22, quand toutes les tribus de la terre et Adam tout entier seront rassemblĂ©s, quand le pasteur appellera ses brebis, tous ceux qui porteront sa marque reconnaĂźtront leur pasteur, et le pasteur reconnaĂźtra ceux qui porteront son sceau spĂ©cial. Et il les rassemblera de toutes les nations. Car " les siens entendent sa voix et vont derriĂšre lui " Jn 10,27. Le monde, en effet, se verra partagĂ© en deux dâun cĂŽtĂ©, le sombre troupeau qui ira au feu Ă©ternel ; de lâautre, le troupeau resplendissant de lumiĂšre, qui sera conduit vers son hĂ©ritage cĂ©leste. Or câest prĂ©cisĂ©ment ce que nous possĂ©dons dĂšs maintenant dans notre Ăąme, qui brillera alors, se manifestera et revĂȘtira nos corps de gloire. Au mois de xanthique, les racines enfouies dans la terre produisent chacune ses propres fleurs et ses propres fruits avec leur beautĂ©, et elles fructifient. Les bonnes racines et celles qui portent des Ă©pines deviennent manifestes. Câest ainsi quâen ce Jour-lĂ chacun rĂ©vĂ©lera par lâĂ©clat de son corps ses actions passĂ©es ; le bien comme le mal seront manifestĂ©s. Câest en cela en effet que consistent tout le jugement et la rĂ©tribution 4. LâAPOCATASTASE Le terme dâapocatastase est un terme grec qui signifie la restauration dâun Ă©tat antĂ©rieur, le retour Ă une situation originelle. AppliquĂ© Ă lâeschatologie chrĂ©tienne, il exprime une thĂ©orie selon laquelle, Ă la fin des temps, tout lâunivers créé serait rĂ©tabli dans son harmonie originelle et tous seraient sauvĂ©s, y compris les damnĂ©s et les dĂ©mons. Cette conception se rattache Ă la vision " mythique " du cosmos Ă©laborĂ©e par OrigĂšne v. 185 â v. 254. Celui-ci pensait quâĂ lâorigine, Dieu avait créé un univers composĂ© dâĂȘtres purement spirituels ; faisant un mauvais usage de leur libertĂ©, tous â sauf lâĂąme du Christ â seraient tombĂ©s plus ou moins gravement, et auraient alors Ă©tĂ© revĂȘtus de corps plus ou moins " Ă©pais ", et seraient ainsi devenus anges, hommes ou dĂ©mons. Ă la fin des temps, aprĂšs des purifications successives, tous reviendraient Ă leur condition premiĂšre et reformeraient lâhĂ©nade originelle, câest-Ă -dire lâunitĂ© primitive des crĂ©atures spirituelles. Cette conception du salut universel, qui nie lâĂ©ternitĂ© de lâenfer, mĂ©connaĂźt Ă la fois lâinsondable mystĂšre de lâamour de Dieu, qui transcende toutes nos conceptions rationnelles ou sentimentales, et le mystĂšre de la personne humaine et de sa libertĂ©. Lâamour de Dieu implique un total respect de ses crĂ©atures, allant jusquâĂ une " impuissance volontaire " devant le refus Ă©ventuel de leur libertĂ©. Les textes de lâĂcriture nous obligent Ă maintenir les deux affirmations antinomiques de la totale victoire de Dieu sur le mal Ă la fin des temps, et de la possibilitĂ© de la damnation Ă©ternelle, la seconde ne pouvant ĂȘtre que lâenvers de la premiĂšre. Seul convient ici le silence de lâintellect devant le mystĂšre. Câest pourquoi la doctrine de lâapocatastase, acceptĂ©e par saint GrĂ©goire de Nysse et, plus tard, par les grands mystiques syriens Isaac de Ninive et Joseph Hazzaya, a Ă©tĂ© condamnĂ©e en 553 par le Ve Concile ĆcumĂ©nique, en mĂȘme temps quâun certain nombre dâĂ©lĂ©ments de la doctrine dâOrigĂšne, rĂ©duite en systĂšme par des disciples tardifs. Ce rejet de lâaffirmation du salut universel par la tradition orthodoxe nâinterdit Ă©videmment pas lâintercession ardente pour le salut de tous et lâespĂ©rance en leur conversion finale. LâĂPECTASE Une question peut encore ĂȘtre posĂ©e au sujet de la bĂ©atitude Ă©ternelle des Ă©lus celle-ci doit-elle ĂȘtre conçue comme une contemplation immobile et rassasiante, ou peut-elle comporter une croissance, une dĂ©couverte sans cesse renouvelĂ©e dâune RĂ©alitĂ© inĂ©puisable ? Lâun des aspects les plus originaux de la pensĂ©e de saint GrĂ©goire de Nysse est sa doctrine de lâĂ©pectase, selon laquelle la divinisation de lâhomme, ici-bas et dans lâĂ©ternitĂ©, implique un progrĂšs et une tension sans fin, quâillustre lâimage du coureur de lâĂpĂźtre aux Philippiens 3,13 " Oubliant le chemin parcouru, je vais droit de lâavant, tendu de tout mon ĂȘtre Ă©pecteinomenos dâoĂč le terme dâĂ©pectase et je cours vers le but... " Comme lâexplique Jean DaniĂ©lou, lâun des meilleurs connaisseurs du grand Cappadocien Il y a Ă la fois pour lâĂąme un aspect de stabilitĂ©, de possession, qui est la participation quâelle a Ă Dieu â et de lâautre un aspect de mouvement qui est lâĂ©cart toujours infini de ce quâelle possĂšde de Dieu et de ce que Dieu est... La vie spirituelle est ainsi une transformation perpĂ©tuelle de lâĂąme en JĂ©sus Christ sous forme dâune ardeur croissante, la soif de Dieu augmentant Ă mesure quâil est davantage participĂ©, et dâune stabilitĂ© croissante, lâĂąme sâunifiant et se fixant toujours davantage en Dieu 5. Sans retenir lâidĂ©e dâune croissance dans la bĂ©atitude, de nombreux auteurs de lâĂ©poque patristique â saint Maxime le Confesseur en particulier â ont utilisĂ© le thĂšme du dĂ©sir, de lâabsence de satiĂ©tĂ© au sein mĂȘme de la vision de Dieu pour exprimer lâĂ©ternelle nouveautĂ© de la joie des Ă©lus. On en retrouve lâĂ©cho, en Occident, chez un GrĂ©goire le Grand. Il sâagissait pour lui de concilier deux affirmations antinomiques de lâĂcriture " Les anges dĂ©sirent fixer sur lui leurs regards " 1 P 1,12 ; et " Dans le ciel leurs anges voient sans cesse la face de mon PĂšre qui est dans les cieux " Mt 18,10 Si lâon compare ces deux assertions, on constatera quâelles ne se contredisent en rien. Car les anges, tout Ă la fois, voient Dieu et dĂ©sirent le voir ; ils ont soif de le contempler et ils le contemplent. Sâils le dĂ©siraient sans jouir de lâeffet de leur dĂ©sir, ce dĂ©sir stĂ©rile serait cause dâanxiĂ©tĂ©, et lâanxiĂ©tĂ© de souffrance. Mais les anges bienheureux sont Ă©loignĂ©s de toute souffrance dâanxiĂ©tĂ©, puisque souffrance et bĂ©atitude sont incompatibles... Pour quâil nây ait donc pas dâanxiĂ©tĂ© dans le dĂ©sir ils sont rassasiĂ©s tout en dĂ©sirant, et pour que le rassasiement nâentraĂźne pas de dĂ©goĂ»t, ils dĂ©sirent tout en Ă©tant rassasiĂ©s... il en sera de mĂȘme pour nous quand nous viendrons Ă la source de Vie nous Ă©prouverons avec dĂ©lices, tout ensemble, soif et rassasiement 6. Brochure Ă©ditĂ© par le MonastĂšre Saint-Antoine-le-Grand, 26190 St-Laurent-en-Royans, France. Reproduit dans la revue Le Chemin, no. 33 1996. Reproduit avec l'autorisation de l'Archimandrite Placide. NOTES 1 S. Athanase dâAlexandrie, Vie de saint Antoine, c. 65-66. 2 Myrrha Lot-Borodine, " La bĂ©atitude dans lâOrient chrĂ©tien ", dans Dieu Vivant, 15 1950, pp. 85 ff. 3 Idem., pp. 106-107. 4 Macaire dâĂgypte, HomĂ©lies spirituelles, 12, 13-14, " SpiritualitĂ© orientale ", n° 40, Abbaye de Bellefontaine, 1984, p. 170. 5 J. DaniĂ©lou, Platonisme et thĂ©ologie mystique, Paris, 1944, pp. 305-307. 6 S. GrĂ©goire le Grand, Morales sur Job, 18,54,91 ; PL 76, 94ac. DĂ©but de la Page Page d'Accueil Souffrance, Mort et RĂ©surrrection - Introduction DerniĂšre mise Ă jour 16-08-02 AprĂšsun premier incendie des baraquements du Champ-de-Mars [No 1], le feu prend le soir du lundi 22 mai dans les combles du ministĂšre des Finances, alors rue de Rivoli [No 1], [Se 1], [Ca 3], allumĂ© par les obus versaillais [No 1], [Se 1].Il est Ă©teint par les pompiers de la Commune [No 1].. La responsabilitĂ© de cet embrasement du ministĂšre des Finances est un enjeu important
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